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Exposé sur la déforestation

Profile image of Adama Kamagaté

2021, La deforestation

La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêts qu’il soit d’origine anthropique ou naturelle, c’est aussi l’action qui occasionne la disparition permanente de forêt. Si une forêt repousse après une coupe, une attaque d’insectes xylophage ou un feu, on ne parle pas de déforestation. Le phénomène de déforestation est souvent évoqué en lien avec celui de dégradation (fonctionnelle ou biologique) de la forêt. La perte de couvert forestier fait référence à la perte de surface forestière brute, elle est souvent observée par satellite. I-CAUSES DE LA DEFORESTATION Dans le monde, la perte des surfaces forestières, la déforestation est causée par de multiples facteurs, certains humains et d’autres naturels. Parmi les facteurs naturels on trouve notamment les incendies de forêt, les maladies pouvant affecter les arbres ou les parasites. Mais ce sont surtout les activités humaines qui sont responsables de la déforestation au niveau mondial. D’après le rapport sur l’Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l’agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d’infrastructures (routes, barrages) d’abord, puis les activités minières et enfin l’urbanisation. Dans le détail, voici quelques causes majeures de la déforestation :  L’agriculture, qui représente 80% de la déforestation. Il peut s’agir soit d’agriculture commerciale, soit d’agriculture de subsistance (agriculture paysanne locale notamment dans les pays en développement).  L’agriculture de subsistance représenterait 30 à 35% de la déforestation mondiale  L’agriculture commerciale ou industrielle (grandes cultures et élevage) représenterait 45 à 50% de la déforestation  L’élevage serait la cause d’environ 14% de la déforestation au niveau mondial  La construction d’infrastructures représenterait environ 8% de la déforestation  Les activités minières seraient responsables d’environ 6% de la perte forestière  Et l’urbanisation autour de 5% Contrairement à ce que l’on entend souvent, les industries forestières ne sont donc pas parmi les grands responsables de la déforestation. L’explication est simple : les entreprises de l’industrie forestière exploitent le plus souvent des surfaces de forêt de culture, c’est-à-dire des forêts qui sont régulièrement replantées afin d’être exploitées de façon durables.

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Exposé sur la déforestation - Causes, conséquences, définition et solutions

Antoine Decrouy

La déforestation peut être produite par des causes naturelles ou à cause des activités de l'être humain. Sans aller plus loin que ça, un simple incendie qui produit de la déforestation peut être d'origine humaine ou provoqué par la nature, comme lorsqu'un éclair s'abat sur un arbre. Présentement, le rythme de la déforestation est trop élevé. Les forêts sont des écosystèmes qui se récupèrent très lentement. Certaines variétés d'espèces de flore et, indirectement, la faune qui y vit, sont en danger si la forêt disparaît.

C'est pourquoi, dans cet article Exposé sur la déforestation - Causes, conséquences, définition et solutions de ProjetEcolo, nous allons tout vous dire sur les causes de la déforestation, ses conséquences ainsi que ce que nous pouvons faire pour y remédier !

Allez, bonne lecture !

Qu'est-ce que la déforestation ?

Causes de la déforestation provoquée par l'homme, causes naturelles de la déforestation, conséquences de la déforestation, solution contre la déforestation, images de déforestation.

On peut définir la déforestation comme étant le processus qui consiste à dépouiller les terres forestières de leurs plantes et de leurs arbres en les arrachant et en les coupant. Les forêts ont des fonctions précieuses dans la nature et leur disparition est un très gros problème pour l'environnement et elle contribue également au changement climatique, car les arbres capturent le carbone quand ils poussent.

Ainsi, la déforestation se produit lorsqu'il y a une exploitation forestière massive ou incontrôlée. Cela entraîne des changements majeurs dans l'écosystème, comme nous le verrons plus loin.

Entre les principales causes de la déforestation, on retrouve les activités humaines et certains phénomènes naturels. Nous ne pouvons qu'éviter, résoudre et contrôler les premières et, en améliorant l'état actuel de la planète, nous pouvons contribuer à rééquilibrer les secondes.

Découvrez tout sur ce qu'on appelle l'impact environnemental !

Les activités des êtres humains sont la principale cause de la déforestation et, aussi, celle qui serait le plus facilement évitable. Entre les principales causes de la déforestation produite par l'Homme, on retrouve :

La coupe d'arbre mal gérée ou non gérée

Des millions d'hectares sont coupés ou brûlés pour extraire du bois et d'autres produits ou pour convertir les forêts en terres agricoles. Majoritairement, ces activités sont réalisés dans les pays en développement, plus dépendants du bois et sans véritable contrôle sur l'utilisation de leur sol. Il ne s'agit pas de vivre sans bois et sans papier, et encore moins sans nourriture, mais les forêts doivent être gérées de manière durable. D'où l'importance d'acheter des produits qui ont un certificat de gestion durable.

Éleveurs

Bien souvent, les éleveurs défrichent des milliers d'hectares de forêt (comme c'est le cas au Brésil, Argentine et dans d'autres pays) afin de nourrir leur bétail pendant un an ou deux. Ensuite, le sol sera épuisé et ils devront se déplacer à un autre endroit.

Urbanisation du terrain

L'expansion des noyaux urbains est une autre des causes de la déforestation provoquée par les êtres humains. De plus en plus de personnes vivent dans les villes alors que les zones rurales souffrent d'une perte de population. Les villes croissent donc au dépens des forêts qui peuvent les entourer.

On vous dit tout sur la surexploitation des ressources naturelles !

Exposé sur la déforestation - Causes, conséquences, définition et solutions - Causes de la déforestation provoquée par l'Homme

Continuons notre exposé sur la déforestation en nous demandant quelles sont les causes de la déforestation à part les activités humaines ? Voyons de suite les causes naturelles de la déforestation :

Incendies de forêts

En été, les incendies de forêts en finissent avec des milliers d'hectares de forêt. Avec le changement climatique, ces incendies de forêts sont de plus en plus fréquents et destructeurs. Ces dernières années, l'Australie et les Etats-Unis ont été gravement touchés par des incendies de forêts terribles qui, dans la majorité des cas, ont été provoqués par la négligence de certaines personnes. Comme l'abattage des arbres est causé par l'homme, les incendies ne sont pas toujours causés par l'homme. Quoi qu'il en soit, même s'ils sont d'origine naturelle, les dommages causés à l'environnement par les incendies sont énormes, en dehors de la déforestation elle-même.

Ravageurs et maladies des forêts

Les ravageurs et les maladies des arbres est une autre des causes naturelles qui causent la déforestation. Un cas extrême est ce qui se passe dans les forêts d'Amérique du Nord, où un simple scarabée est en train de massacrer des millions d'arbres.

Comment un exposé sur la déforestation serait-il complet sans parler de ses conséquences ? Voyons de suite les conséquences de la déforestation, ces dernières peuvent être plus ou moins graves.

Altération du cycle de l'eau

Les arbres attirent les pluies et les forêts ont un rôle vital dans le cycle de l'eau. C'est pourquoi, en perdant des forêts, se modifie le comportement de l'eau de la zone, car cette dernière se déplace vers d'autres zones où il y aura plus de végétation.

Désertification

Véritablement, ce qu'il y a de plus grave sont l'abattage des arbres ainsi que les incendies provoqués, car sans une reforestation postérieure et sans une gestion appropriée des forêts, cette zone deviendra désertique.

Perte d'environnement, de biodiversité et du sol

La déforestation endommage les écosystèmes , entraînant une perte de biodiversité et à l'aridité du terrain . En outre, elle empêche la fixation de dioxyde de carbone (CO2), elle participe donc forcément au changement climatique. Les régions déforestées ont une tendance à avoir le sol érodé ce qui fait que, finalement, elles se convertissent en terres non productives et infertiles.

Perte de grandes masses forestières

Certains endroits qui souffrent de ce problème de manière grave sont des zones d'Amérique Latine, riches en forêts et jungles, comme l'Amazone. La déforestation au Mexique, Argentine, Colombie et au Pérou est aussi extrêmement significative, car l'abattage d'arbre est très important.

Modification du climat global

La disparition des forêts et des jungles, comme nous l'avons dit précédemment, modifie le cycle de l'eau ainsi que les températures régionales et mondiales. Par conséquent, la déforestation fait partie des causes du changement climatique.

Exposé sur la déforestation - Causes, conséquences, définition et solutions - Conséquences de la déforestation

Continuons notre exposé sur la déforestation . Maintenant que vous savez quelles sont les causes de la déforestation ainsi que ses possibles conséquences, l'heure est venue de voir ensemble comment l'éviter . La première chose importante pour éviter la déforestation, comme pour tout ce qui concerne la vie de la planète, est d'arriver à un accord global, qui devra être respecté par toutes les entreprises du monde, entre les Gouvernements du monde entier. Doivent être mises en place des mesures préventives ainsi que des mesures réparatrices. A plus petite échelle, vous pouvez aussi ajouter votre pierre à l'édifice. La responsabilité personnelle de ce problème ne peut être évitée. Certains gestes, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître, peuvent contribuer à résoudre le problème. Par exemple, le recyclage du papier . Une moindre consommation de papier de la part de la population obligerait les entreprises productrices à ne pas avoir besoin d'autant de matière première, ce qui réduirait grandement la déforestation.

Certificats de gestion durable des forêts

D'autre part, il est essentiel de garder les forêts et les espaces verts propres et organisées . Ainsi, les incendies causés par le verre, les canettes de soda et d'autres types de débris sont évités. Enfin, il est important de se tenir informé des mauvaises pratiques des entreprises afin de boycotter, si nécessaire, leurs produits. De grandes étendues de forêts et de jungles dépendent d'une consommation responsable. Greenpeace et d'autres organisations environnementales publient des rapports sur le sujet. En outre, la consommation de produits certifiés de gestion forestière durable (tels que ceux promus par le FSC ou le PEFC) contribue à maintenir les forêts en bon état.

Pour terminer et pour créer une idée réelle sur cette activité et le grand problème qu'elle suppose quand elle n'est pas contrôlée, on vous propose de découvrir une série de galerie d'images de déforestation :

Exposé sur la déforestation - Causes, conséquences, définition et solutions - Images de déforestation

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Épuisement des ressources naturelles : Causes et conséquences

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Presses Universitaires de Bordeaux

La déforestation dans le monde tropical

Ce livre est recensé par

Conclusion. Déforestation et développement

Plan détaillé, texte intégral.

1 Revenons au principal constat : entre 15 et 20 M ha de forêt tropicale disparaissent chaque année et l’on ne voit guère de signe indiquant un endiguement de cette dynamique catastrophique.

I. ÉCHAPPER AUX IDÉOLOGIES ?

2 Face à cela, deux types d’attitudes idéologiques sont fréquemment adoptées par les différents interlocuteurs.

A. Idéologie coloniale-néocoloniale, hégémonie économique et culturelle

3 Tout d’abord celle que l’on pourrait qualifier en poussant le trait de « coloniale », « néocoloniale » ou « occidentale » selon les cas, et parfois liée aux intérêts des multinationales, ayant des appétits face aux espaces forestiers. Elle consiste à laisser entendre que la déforestation, par le biais des exploitations abusives de l’agriculture itinérante sur brûlis, de la pratique des feux de brousse récursifs, des fronts pionniers, des exploitations forestières (scieries), etc., est le lait de paysans irresponsables, à comportement de prédateurs et qui saccagent leur milieu de vie sans aucun souci de l’avenir. S’y ajoute un discours (contradictoire avec ce qui précède) exigeant l’exploitation de la ressource forestière, mais cette fois par le biais de sociétés d’exploitation (souvent étrangères et utilisant la complicité de nationaux influents) sous le prétexte d’exporter et de dégager des capitaux, ces derniers devant servir au développement du pays tout en fournissant des emplois. Bien que la réalité montre que ce n’est pas exact, finalement ce discours est bien relayé par les autorités des pays en voie de développement. En effet ces dernières protestent, souvent avec véhémence, contre les exigences de protection des organisations écologistes (par lois on concède la création de « parcs nationaux » ou de « réserves de nature ») et ceci au nom d’un développement nécessaire, lequel passerait forcément par l’exploitation à outrance des ressources forestières et foncières. Leur meilleur atout (démagogique) est de dire que les populations paysannes n’auraient pas d’autre choix (voir les débats du Congrès de Rio de 1992), ce qui est d’ailleurs vrai dans le contexte politico économico-social actuel. Ce faisant les bourgeoisies locales montrent parfaitement que leurs intérêts immédiats ont souvent partie liée à ceux des multinationales. Ensemble, elles trouvent leur intérêt dans la situation actuelle, et ne cherchent guère d’autres alternatives, bien au contraire. Bref, cette attitude revient en schématisant, à opposer développement et environnement. Le discours est le suivant :

4 si l’on veut se développer il faut exploiter sans tenir compte des problèmes d’environnement, lesquels sont un luxe de pays riches que l’on ne peut se permettre.

5 Ce discours est celui adopté par les autorités brésiliennes, indonésiennes ou africaines qui, depuis longtemps, font fi des intérêts des populations locales, la course au développement servant d’alibi au sacrifice de ces populations (et notamment des amérindiens d’Amazonie), et au massacre de la forêt. Le développement des immenses plantations de canne à sucre au Brésil, s’inscrit au contraire dans une logique absurde mais profitable à une oligarchie foncière et scandaleusement rapace : les grands propriétaires encouragent dans un premier temps les pionniers sans terre et misérables à défricher la forêt pour y pratiquer diverses cultures vivrières puis après quelques années (les sols ayant perdu de leur fertilité) les en chassent sous différents prétextes pour y développer un élevage extensif. Enfin, dans un certain nombre de cas, l’élevage cède la place aux grandes plantations de canne à sucre indirectement subventionnées par le développement des carburants « écologiques » à base d’alcool ! La monoculture de la canne, notoirement surproductrice, remplace l’écosystème forestier sans pour autant satisfaire les besoins essentiels de l’immense majorité des paysans, tout en hypothéquant sérieusement l’avenir y compris celui des métropoles urbaines envahies de déracinés (Saõ Paulo). Il est vrai qu’elle est à la base de l’enrichissement éhonté d’une petite oligarchie de grands propriétaires fonciers.

6 Les notions de ressources non renouvelables, de capital nature, de pollution, voire d’investissement et d’entretien, etc., ne peuvent donc être prises en compte, au nom d’une urgence plus impérative, celle de la satisfaction de besoins immédiats pour le plus grand nombre ou de l’enrichissement rapide de quelques uns. Pourquoi donc remettre en cause une situation qui, dans l’immédiat, permet encore aux populations rurales de survivre (et de se soulager, pour les classes dominantes, d’une certaine pression sociale), et aux oligarchies de profiter à plein des dernières ressources forestières ?

B. Idéologie tiers-mondiste ou néo-rousseauiste

7 À l’opposé, toute une littérature que nous qualifierons à la fois de « tiers-mondiste » et de « néo-rousseauiste » attribue tous les maux actuels des pays en voie de développement à des causes exogènes et notamment à l’intervention occidentale sous ses différentes formes, d’abord directe par le biais des colonisations, puis plus indirecte par le biais des réseaux financiers, commerciaux, politiques et plus rare ment industriels. En clair, avant les chocs culturels induits par la rencontre de civilisations différentes, nombre de pays tropicaux au raient vécu dans une harmonie parfaite avec un développement d’agricultures savantes et de modes de production parfaitement intégrés dans des milieux naturels peu soumis à des altérations à la fois légères et temporaires. D’où un grand nombre d’écrits, souvent de qualité, relatifs aux « sagesses paysannes » et à leurs savoir-faire (LEACH M. et MEANS R., 1996 ; n o « Environnement et développement », C.O.M.. 1997). Et l’on croit souvent que la civilisation moderne a l’apanage des nuisances écologiques, si bien que beaucoup souhaitent (du moins le disent) revenir au prétendu respect avec lequel nos Anciens auraient entretenu la nature. Le jardin d’Éden a succédé dans la mythologie occidentale à l’Âge d’or, époque bénie où les hommes auraient vécu en parfaite harmonie avec leur milieu naturel. Cette utopie est maintenant bien mise à jour par de nombreux travaux de géoarchéologie, menés par exemple dans la Grèce ancienne (RUNNELS, 1995). À partir de là, le pas est vite franchi consistant à affirmer que les crises environnementales actuelles du monde tropical ont été importées de l’extérieur et donc que l’on doit absolument exonérer les populations locales de toute responsabilité quant à ces dernières. Nombre d’O.N.G. ont succombé à cette tentation et diffusent cette idée bien pratique aussitôt reprise par les intelligentsia nationales :«  si cela va mal, c’est la faute aux pays riches occidentaux et à leurs multinationales ; nous n’avons pas de leçon à recevoir des pays occidentaux qui sont les plus grands pollueurs de la planète ; qu’attendent-ils donc pour financer des programmes de développement seuls susceptibles de résoudre les problèmes des paysanneries  ? ».

8 C’est bien sûr oublier le rôle de complicité des bourgeoisies nationales souvent au pouvoir depuis de nombreuses décennies, et évoqué ci-dessus. Ces dernières s’emparent de cet alibi pour perpétuelles exploitations en toute quiétude, tout en se donnant une certaine bonne conscience

C. Réalisme et prise en compte des données naturelles endogènes

9 Une véritable gestion de l’environnement ne pourra être entreprise que lorsque les véritables enjeux auront été dégagés de cette « idéologie » pseudo-écologique, souvent bureaucratique et véhiculée par nombre d’acteurs (O.N.G., Églises, partis politiques, syndicats, associations locales, etc.).

10 Nous n’irons pas plus loin dans la caricature tant il est vrai que ce chemin nous entraînerait très vite sur la voie d’une polémique à la fois facile et stérile (tant la question des rapports Nord-Sud est complexe). Notre opinion est simplement de dire que tant que ces deux attitudes persisteront, c’est à dire que tant que l’on raisonnera en terme de culpabilité et d’opposition environnement-développement, aucun progrès dans la réflexion, et surtout dans l’action, ne pourra être accompli. La réalité c’est que pendant que nombre de beaux esprits et d « experts » de tous bords débattent et s’exonèrent à bon compte par la culpabilisation des autres, 15 à 20 M ha de forêt disparaissent par an avec les conséquences qui en découlent. Dès lors pour agir, il faut rester le plus possible objectif, c’est à dire réaliste et scientifique, le principal problème étant l’intégration des Études entre elles, principalement de celles qui portent sur le milieu naturel et de celles qui sont relatives aux aspects humains.

11 Cela consiste dans un premier temps à développer nos connaissances du milieu écologique, des groupes humains qui y vivent ainsi que des systèmes de mises en valeur pratiqués. Par exemple, il faut s’efforcer d’évaluer de façon précise les superficies forestées et déforestées (c’est maintenant possible grâce à l’imagerie satellitaire), puis de tenter (tant que cela est possible) de dresser l’inventaire des ressources animales, végétales et humaines (vaste programme qui ne sera vraisemblablement pas réalisé par inconscience face aux enjeux, manque d’intérêt de nos politiques et de l’opinion publique, manque de chercheurs et de ressources financières).

12 Dans un deuxième temps il faudrait établir un diagnostic sur la nature et la sévérité des contraintes, mais aussi déterminer les tendances évolutives. Il faut ainsi, non seulement comprendre pourquoi il y a déforestation et ce qui se passe sur le plan naturel, mais aussi en conséquence sur les plans socio-économique et culturel pour les populations concernées. Les pages qui précèdent montrent qu’un énorme travail reste à faire dans ce domaine. Ce n’est que lorsqu’on aura une idée des processus que des esquisses de solutions pourront être proposées et testées.

13 Enfin, cela passe par des propositions de solutions c’est à dire d’alternatives aux situations actuelles. Mais nous pouvons penser qu’il n’y aura pas de développement harmonieux des pays tropicaux en voie de développement si la question environnementale en est exclue. La protection de l’environnement ne doit pas être considérée comme un luxe qui serait uniquement l’affaire des pays riches, mais au contraire comme une condition nécessaire et inhérente au développement des pays tropicaux. Or le problème le plus grave est celui de l’urgence : des dégâts, d’ores et déjà irréversibles, ont été effectués, et de nombreuses hypothèques sur l’avenir ont été prises.

14 La plupart du temps les divers projets relatifs à l’environnement ou au développement sont élaborés par des instances avec l’aide des diverses disciplines scientifiques à tendance naturaliste, ou bien relatives aux sciences humaines (rarement les deux à la fois). Dans les deux cas les rapports intervenant entre nature et société sont négligés. Tout aménagement doit prendre en compte les facteurs écologiques, sociaux et économiques (BUSCHBACKER, 1990). Il est d’ailleurs paradoxal que les géographes soient la plupart du temps absents de ces programmes alors que par essence la discipline géographique s’attache à l’analyse de ces rapports. Le recours à cette discipline devrait permettre une meilleure coordination et mieux utiliser des concepts maîtrisés et usités par les géographes depuis longtemps et que certains semblent découvrir, en vue surtout d’obtenir un monopole sur les programmes financés qui touchent à l’Environnement.

15 Les projets sont aussi trop souvent entachés de visées technocratiques et fonctionnalistes. Ils sont effets d’une culture hégémonique basée presque exclusivement sur l’économique et un possibilisme utopique de type prométhéen où le travail est une mission divine visant à une maîtrise optimale de la nature. L’homme est supposé dominer la nature et le symbolique n’aurait aucune valeur économique (DE BOECK et DEVISCH, 1995). L’être humain serait exclusivement homo economicus et entrepreneur bourgeois, la production matérielle unique projet, alors que les rapports de parenté constituent le cœur des civilisations africaines. Cette production d’une culture est une vision d’efficacité toute relative quand on examine les effets de la déforestation et les incapacités d’assumer toutes les conséquences écologiques et sociales des innovations agro-économiques. Nombre d’activités visant la modernisation, la croissance et la libération, entraînent une dépendance et une paupérisation croissante des populations. Argent, capital, marchandises, consommation, compétition, plus-value, croissance, notion linéaire du temps — minutage, planification, prospection — forment l’arsenal conceptuel du Développement qui prétend fournir des solutions et inspire des stratégies. Cette vision urbaine occidentale, prive des groupes humains de leur sagesse, de leurs richesses et représente une Idéologie normative et impérialiste (DE BOECK et DEVISCH, 1995).

16 La gestion des forêts et l’agriculture faisaient partie d’un champ social et culturel bien spécifique et étaient enracinées dans une histoire et une écologie déterminées. Les acteurs locaux devancent toujours en expertises les « experts » étrangers, souvent économistes, ces Diafoirus des temps modernes (BARE, cité par DE BOECK, 1995). L’assistance technique néglige les modèles de développement autocentrés, comme les problèmes de disettes ou de violence qui sont autant de résistances au développement exogène. Les Ahouan de Côte d’ivoire ont abandonné le projet gigantesque de culture du riz non irrigué, car les nouveaux terroirs collinaires étaient déconnectés du contact avec le sol ancestral des forêts où se cultivent sous couvert, tubercules, caféiers et cacaoyers. Comme monoculture en terrain déboisé, le riz empêche le reboisement et donc les esprits garants de la fécondité. Le rôle des acteurs locaux est capital : n’oublions pas que les Nuer et les Dinka pasteurs traditionnels ont rejoint l’armée de libération du Soudan ! Les grands projets de développement font surtout des choix relevant d’agendas politiques plutôt que de possibilités et de besoins endogènes. Les hégémonies économiques internationales y interfèrent au détriment du développement autocentré en créant de véritables extra-territoires qui échappent aux paysans (cas des expropriations pour les plantations agro-industrielles des multinationales). N’est-il pas significatif que l’OIBT (Organisation Internationale des Bois Tropicaux) elle-même suggère, entre autres, le prélèvement rationnel du bois d’œuvre et plus particulièrement la foresterie communautaire ?

II. LES RÉELS PROBLÈMES ET LES STRATÉGIES ALIMENTAIRES

17 Les problèmes de survie sont souvent bien éloignés de ces débats d’experts et d’idéologues, car le but est avant tout pour ces paysanneries de vivre et donc de manger. N’oublions pas la leçon des Chinois pour qui « bonjour » est synonyme de « as-tu mangé » ?

18 Les stratégies alimentaires sont intéressantes car elles manifestent les relations du corps social avec les milieux écologiques et des difficultés à tous les projets de développement. Un exemple démonstratif est l’action de la SOGUIPAH, société exerçant en Guinée, gérant des plantations d’hévéas et qui, pour cela, a été amenée à soustraire près de 20 000 ha aux communautés paysannes avec une rupture définitive des équilibres des systèmes de production traditionnels. La société en compensation a été amenée à développer un programme d’aménagement des bas-fonds pour la riziculture. La majeure partie de la population a acquis des casiers rizicoles aux rendements cinq fois supérieurs à ceux du riz de montagne permettant de couvrir les besoins alimentaires des familles tandis que les parcelles paysannes plantées en hévéas et en palmiers procurent des ressources monétaires appréciées. Du coup la pression sur les terres des versants a été allégée, certaines terres ont été mises en jachère et se reforestent naturellement mais aussi en bois utiles ( fraké, framiré ) plantés par les paysans. Cette expérience montre qu’une intensification de l’agriculture, et portant sur la satisfaction des besoins immédiats, peut enclencher le cycle vertueux de protection du patrimoine naturel. Sait-on que, contrairement à une idée souvent propagée par les mouvements écologistes, les forêts tempérées, pourtant en concurrence avec l’agriculture la plus moderne de la planète, ont vu leurs superficies s’accroître de 5 % entre 1980 et 1990 et que certaines régions du centre de la France qui avaient moins de 20 % de forêts avant la guerre de 1914-1918, en ont maintenant plus de 70 % ?

19 Un autre aspect, trop négligé, est que les stress alimentaires étaient traditionnellement gérés par la tenure mobile des terres, un système de travail réduit, la gestion de micro-environnements, des stratégies informelles et un pouvoir patriarcal ou matriarcal (POTTIER, in DEVISCH, 1995). Sous cet angle (mais bien d’autres encore) le tôle des femmes a toujours été trop peu sollicité dans les projets de développement.

20 Il existe des exemples multiples des mécanismes stratégiques alimentaires. Les Luunda du Zaïre pratiquent des formes complexes de commensalités, de diète, de production des aliments, de division sexuelle et de calendrier du travail. Il existait avant intervention, de véritables stratégies matrimoniales et de relations entre les sexes pour la gestion de la faim et de la productivité en temps de crise (DE BOECK, in DEVISCH et al., 1995). En cas de famine, les cultures africaines se souciaient souvent plus de la survie culturelle que de l’inanition. Chez les Ntomba du lac Tumba au Zaïre, les famines sont de plus en plus liées à la gabegie de l’élite dominante. Les ruptures écologiques, démographiques, économiques et socioculturelles ont engendré des malnutritions et l’abandon des pratiques des échanges différés qui étaient jugées préférables au stockage (PAGEZY, in DEVISCH et al., 1995). Chez les pasteurs Turkana du Kenya, les interventions coloniales, puis l’ingérence de l’administration ont rendu la population totalement dépendante de l’aide alimentaire pour sa survie (BEKE, in DEVISCH et al., 1995). Lors de la famine de 1920 au Rwanda, les interventions européennes ont provoqué des perturbations durables, ruptures de solidarité et du tissu social. L’impact durable de cette crise alimentaire sur les modes de vie et de production traditionnels semble fortement lié à l’intervention dans le jeu social classique d’un acteur exogène apportant des paramètres inconnus (CORNET, in DEVISCH et al., 1995). L’obligation coloniale à cultiver manioc et caféiers, en partie sur des terres réservées aux cultures traditionnelles, l’obligation des plantations alignées ont provoqué la suppression des cultures associées. Ces transformations ont ébranlé les relations des paysans mandais avec leur milieu et modifié le mode de survie mis au point au fil du temps pour composer avec un contexte écologique fragile et une production précaire

III. RÉPONSES PAYSANNES ET RÉPONSES ENDOGÈNES : POUR UNE ETHNOCONSERVATION ET DES PROJETS LOCAUX ET DURABLES

21 En Asie des moussons, en Afrique tropicale, en Amérique latine, les dépendances structurelles des politiques agricoles et la non prise en compte du savoir-faire paysan, menacent la survie des sociétés. Faute d’assise dans la logique lignagère, les politiques agricoles fondées sur un modèle de développement rural extraverti sont incohérentes. Du fait de l’absence d’une prise en compte de la logique culturelle susceptible d’opérer une intégration sociale, les projets de développement échouent (LAPIKA, in DEVISCH, 1995).

22 Il convient de retrouver les catalyseurs du développement dans des modèles en grande partie endogènes. L’harmonie cosmique, le calendrier cérémoniel, les pouvoirs attribués au sexe ou à l’âge, peuvent représenter autant de ressources de créativité dans ses rapports avec l’écosystème et dans ses relations sociales, qu’ils ont constitué de freins. À la différence des notions de besoin et d’utilité, celles des valeurs de base et de principes structurants sont moins entachées de références matérialistes, bourgeoises, occidentales. Cet ordre social et cosmologique est surtout efficace lors d’une crise. Cette philosophie humorale est vivement à prendre en compte, mais la grille est propre à chaque culture. Les solutions proposées sont trop souvent des solutions exogènes et ne prennent en compte ni les générations futures, ni la conservation des patrimoines écologique et ethnique. Par exemple la Banque pour le Développement de l’Afrique a financé une toute qui traverse l’une des dernières mangroves de Côte d’ivoire et envisage de créer des scieries sur 800 000 ha de la forêt des Pygmées au Congo (REPETTO. 1990). Il convient de revenir à des conceptions plus réalistes et plus intégrées, à des stratégies endogènes dans lesquelles la fonction forêt retrouve ses fonctions écologique, nutritive, mais également sociale et religieuse, en échappant au mythe de la croissance continue, au mirage du progrès qui ne bénéficie qu’à un petit nombre, à la folie des aménagements qui finiront bien par évacuer la plupart des ethnies et minorités humaines, ne se pliant pas au modèle dominant, de leurs niches écologiques.

23 Les projets sont souvent trop ambitieux et submergés par tous les problèmes évoqués ci-dessus. Leur impact apparaît alors comme négatif et compromet de ce fait l’avenir de nouveaux programmes. Les problèmes plus que les solutions sont globaux, mais les réalités sont locales (SANDBUKT, 1995). Il conviendrait mieux à notre sens de consacrer ses efforts à quelques exemples bien choisis, mais condamnés à réussir pour servir ensuite d’exemple. Des solutions existent déjà qui doivent nous permettre de garder quelque optimisme, s’appuyant à la fois (et non en opposant) sur le savoir-faire traditionnel et la recherche scientifique. Citons un exemple : les recherches actuelles menées par l’ORSTOM sur l’arbre sahélien Acacia albida bien connu des paysans pour ses multiples fonctions — il abrite les cultures vivrières sous couvert, sert au reboisement et fournit du fourrage — et qui, en symbiose avec des bactéries, fixe de l’azote dans les sols. Mieux, la décomposition de ses feuilles sur le sol enrichit celui-ci et augmente les rendements des cultures qui s’y trouvent durant la saison des pluies justement (TAHIR et al, 1994). L’amélioration par des procédés génétiques de ces propriétés pourrait être très favorable à cet arbre tout en étant des plus utiles aux paysans.

24 La notion de réserve de la biosphère paraît intéressante car une réserve de la biosphère doit concilier diverses fonctions : renforcer la protection des écosystèmes et la mise en valeur des ressources. Elle n’est donc pas une zone vouée exclusivement à la conservation de la nature puisqu’elle doit assurer un rôle de développement pour la population locale. Encore faudrait-il que ces réserves fonctionnent : au Brésil dans la réserve de la biosphère de Juréia (État de Saõ Paulo) la loi interdit aux habitants leurs activités traditionnelles (chasse, pêche, coupe du bois).

25 En matière de politique d’environnement et de développement, la prise de décision revient en dernier ressort au politique, encore faut-il que celui-ci soit averti, éclairé et conscient des enjeux en cours. Dans le cas de la déforestation dans le monde tropical ils sont à la fois fondamentaux et... urgents ! En 1995 les forêts occupaient 3,5 milliards d’hectares, soit 26 % de la totalité des terres émergées, mais ce capital naturel est grignoté au fil des années. Plus que le feu ou les maladies, les plus grands ennemis de la forêt restent la pauvreté et la pression démographique. Au cours des prochaines décennies la conversion des terres forestières à des usages agricoles devrait se poursuivre et sur sa lancée (entre 1970 et 1994, elle a progressé de 36 %) la consommation mondiale de bois sera toujours soutenue.

26 Notre planète continuera de perdre ses forêts tropicales même si, selon la F.A.O., le rythme de la déforestation diminue : elle n’aurait été plus que de 14 millions d’ha/an entre 1990 et 1995. C’est pourquoi le rythme de la déforestation des pays tropicaux, même s’il ralentit, aboutira à une grande catastrophe écologique mondiale. Dans un monde trop souvent régi par les lois du libéralisme le plus sauvage, on a souvent tendance à oublier que la fin du tiers-mondisme n’a pas fait disparaître le tiers-monde. Faute d’un minimum de conscientisation et de solidarité, les hommes toucheront un jour les dividendes de leur indifférence : qu’il s’agissent de famines, de flux migratoires incontrôlés ou de nouvelles catastrophes écologiques, plus graves encore peut-être que celle à laquelle nous assistons.

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Couverture Forêts d’hier et de demain

Forêts d’hier et de demain

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Michel Arbez, Jean-Michel Carnus et Antoine Kremer (dir.)

Couverture Petite encyclopédie du Grand Sud de Madagascar

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Ce livre est cité par

  • Pomel, Simon. (2008) La mémoire des sols . DOI: 10.4000/books.pub.890
  • Alexandre, Frédéric. Génin, Alain. (2012) Géographie de la végétation terrestre . DOI: 10.3917/arco.alexa.2012.01.0267
  • Demaze, Moïse Tsayem. (2014) L’enrôlement de Madagascar dans la REDD+ : domestiquer une opportunité internationale. VertigO . DOI: 10.4000/vertigo.14744
  • Rosier, Karine. (2002) Exploitation et conservation des milieux forestiers du Chiapas (Mexique). Cahiers d'Outre-Mer , 55. DOI: 10.4000/com.1113
  • Schulz, Erhard. Almohamad, Hussein. Bencsik, Attila. Cacovean, Horea. Hall, Mathias. (2020) Fire on the Mountain. Disturbance and Regeneration in Deciduous and Conifer Forests. 20 Years of Experience. Studia Universitatis Babeș-Bolyai Geographia , 64. DOI: 10.24193/subbgeogr.2019.2.01
  • Lebigre, Jean-Michel. (2002) La gestion forestière dans les régions intertropicales. Cahiers d'Outre-Mer , 55. DOI: 10.4000/com.1075
  • Vololonirainy, Ravoniarijaona. Mietton, Michel. (2013) L’évolution spatiale de la forêt relictuelle d’Anjozorobe – Angavo (Hautes Terres centrales de Madagascar). Cahiers d'Outre-Mer , 66. DOI: 10.4000/com.6969
  • Artigas, Rafael Cámara. (2009) Concepts, approche bioclimatique et typologie des savanes.Application aux savanes américaines. Cahiers d'Outre-Mer , 62. DOI: 10.4000/com.5567
  • Dubreuil, Vincent. Laques, Anne-Élisabeth. Nédélec, Vincent. Arvor, Damien. Gurgel, Helen. (2008) Paysages et fronts pionniers amazoniens sous le regard des satellites : l'exemple du Mato Grosso. Espace géographique , 37. DOI: 10.3917/eg.371.0057

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Déforestation: Causes, Conséquences

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La déforestation est une problématique qui persiste et qui ne fait qu’empirer ses dernières années.La déforestation est le phénomène de réduction des surfaces de forêt. On parle de déforestation lorsque des surfaces de forêt sont définitivement perdues au profit d’autres usages comme l’agriculture, l’urbanisation ou les activités minières.

L’ humain coupe les arbres pour faire des feuilles: pour faire 176 cahiers, on a besoin de couper 1 arbre. pour construire des maisons: Les humains construisent des maisons le plus souvent avec du bois dont le problème est que pour une seule maison il faut 2267,962 kg du bois ce qui équivaut à 10 ou 15 arbres grands. mais ces derniers temps et ce qui est le problème principal c’est que les humains déforestent pour construire des usines pour des plantations:ça veut dire qu’ on coupe les arbres ne pas pour les utiliser si non que pour planter des légumes et fruits ou dans le cas des usines des lieux de production comme par exemple dans l’ amazonie des entreprises européennes déforestent illégalement pour construire leurs usines.

Conséquences

La déforestation a de nombreux effets négatifs sur l’environnement, y compris la perte d’habitat pour des millions d’espèces. Dans l’ensemble, les principales conséquences pour l’environnement sont: On estime que d’ici 100 ans, il n’y aura plus de forêts tropicales humides sur terre. Perte de biodiversité Chaque seconde, un acre et demi de forêt est abattu. Le taux de déforestation équivaut à une perte de 20 terrains de football par minute. Jusqu’à 28 000 espèces devraient disparaître d’ici un quart de siècle en raison de la déforestation. La déforestation affecte le cycle de l’eau.

Pourquoi les forêts sont-elles si importantes ?

Ils fournissent des habitats pour les animaux et des moyens de subsistance pour les humains. Ils couvrent environ 30% des régions du monde et 20% de l’oxygène mondial est produit dans la forêt amazonienne. Les arbres sont des éléments importants de l’écosystème en absorbant le carbone. Plus de 25% des médicaments que nous utilisons proviennent de plantes de la forêt tropicale. Les forêts protègent les bassins hydrographiques, préviennent l’érosion des sols et atténuent le changement

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Déforestation en Côte d'Ivoire : Quelles solutions ?

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Etat actuel de la forêt en Côte d’Ivoire

Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire date de 1979. Aucun inventaire faunistique récent n’est connu sauf pour les parcs nationaux de Taï et de la Comoë. L’état des lieux des forêts en Côte d’Ivoire, mesuré entre autres par imagerie satellite, reflète une nette tendance à la déforestation et à la dégradation de la ressource.

La forêt ivoirienne serait passée de 7,8 millions d’hectares en 1990 à 3,4 millions d’hectares en 2015.Cette dégradation toucherait massivement le domaine forestier rural, mais également les forêts classées avec un taux annuel de déforestation compris entre 3 et 4%. Avec la disparition de leur habitat, de nombreuses espèces sont menacées. Certaines sont emblématiques comme les éléphants et d’autres, moins connues, sont fascinantes.

C’est le cas des chimpanzés du Taï qui possèdent une culture unique de fabrication des outils, transmise de génération en génération. Les forêts du pays abritent aussi le très rare hippopotame pygmée.

Le rythme de la déforestation est de l’ordre de 150.000 ha à 200.000 ha par an (Eaux et forêts N°7, Décembre 2021)

Agroforesterie et reboisement en Côte d’Ivoire

Entre 1960 et 2017, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire a reculé, passant de 12 millions d’hectares à moins de 3 millions, alors que l’agriculture, et en particulier la culture de cacao, se développait. Pour enrayer la dégradation alarmante de ses forêts, la Côte d’Ivoire s’est engagée à restaurer son couvert forestier afin qu’il représente au moins 20 % du territoire national d’ici 2030, contre 11 % actuellement.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, le Gouvernement ivoirien a élaboré un éventail de politiques et d’instruments juridiques. Le code forestier adopté en 2019 fournit un cadre d’action pour étendre et restaurer le couvert forestier du pays.

Le rôle du secteur privé est essentiel dans la reconstitution du couvert forestier ivoirien, notamment au travers du soutien à l’intégration et au maintien des arbres dans les parcelles de cacao. Cependant, les investisseurs intéressés par les projets d’agroforesterie et de reboisement peinent parfois à comprendre le contexte légal ivoirien, ainsi que les opportunités et risques afférents.(EUREDD FACILITY, Avril 2021)

Les solutions EXPADD ou la valorisation des résidus agricoles : des retours d’expériences non encore capitalisés.

Il faut d’abord mettre un accent sur l’agroforesterie ainsi que le reboisement systématique.

Par ailleurs, pour un pays agricole, il faut dire que la Côte d’Ivoire produit par an des millions de tonnes de résidus qui en général sont non valorisés. Pourtant, des techniques artisanales ou semi artisanales accessibles à tous sont disponibles et pourraient se proposer comme des alternatives au bois-énergie et charbon de bois qui sont aussi des facteurs de déforestation.

La méthanisation artisanale pour la production de biogaz ainsi que la pyrolyse pour la production de briquettes de bio-charbon peuvent être vulgarisées auprès des agriculteurs et éleveurs en milieu rural.

Des microprojets dans ce sens ont montré des résultats encourageants. Il faut dès lors vulgariser voire démocratiser ces techniques simples.

EXPADD (Experts d’Afrique pour le Développement Durable) accompagne tous les acteurs intéressés par ces thématiques sur l’ensemble du cycle de vie de leurs initiatives de valorisations des résidus agricoles en biogaz, bio-charbon ou biochar…

Dr Christophe GBOSSOU www.expadd.org

Précédemment dans la thématique Forêt, foresterie

  • Déforestation en Côte d'Ivoire : Quelles solutions ? 21/12/21 à 17h57 GMT

Dernièrement dans la thématique Forêt, foresterie

  • L'appel à l'afforestation et à la reforestation du Bassin du Congo 03/07/24 à 13h23 GMT
  • Cameroun : Le CED et le RecTrad engage une synergie d'actions pour une meilleure transparence de l'exploitation forestière dans le Mbam-et-Kim 20/06/24 à 14h52 GMT
  • République centrafricaine : la première séquestration de crédit carbone a généré 1,22 milliard de F 06/05/24 à 12h33 GMT
  • Cameroun : le Réseau des chefs traditionnels d'Afrique (ReCTrad) engage un plaidoyer pour le développement d'une exploitation forestière légale et bénéfique pour les populations de 06/05/24 à 12h31 GMT
  • CEMAC : les six pays membres et la RDC s'engagent à interdire les exportations de bois sous forme de grumes à compter du 1er janvier 2025 05/04/24 à 11h48 GMT
  • Par Christophe GBOSSOU
  • Modéré par Christophe GBOSSOU
  • Thématique(s) : Forêt, foresterie , Forêt, foresterie
  • Rubrique : Contributions
  • 19150 lectures depuis le 21/12/21 à 17h57 GMT

Ressources complémentaires

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Déforestation au cameroun : quelles méthodes de détection pour quelles décisions politiques .

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Mesurer l’impact pour améliorer les résultats relatifs à la conservation

Dans un rapport publié la semaine dernière portant sur les « Évènements majeurs de déforestation (EMD) 2019 » au Cameroun, on peut lire qu’en 2019 le « taux de déforestation » est estimé à 0.0168% de la superficie totale des forêts du pays, soit environ 3,628 hectares. Ces surfaces déforestées incluent 1,250 hectares perdus à cause de l’exploitation forestière, et environ 2,177 hectares perdus en raison de l’agriculture itinérante.

Ces chiffres résultent de l’application d’une méthode d’analyse d’images satellitaires appelée Global Analysis and Discovery (GLAD), qui est bien expliquée dans la littérature scientifique : chaque fois que des arbres sont présents dans une image, et qu’ils disparaissent dans les images prises au même endroit après 8, 16 et 24 jours, un signal d’alerte est confirmé et enregistré.

Puisque les alertes sont disponibles publiquement, et que l’Afrique est en retard par rapport aux autres continents en termes de suivi de la déforestation à grande échelle, l’existence d’une méthode relativement simple et peu coûteuse est sûrement une bonne nouvelle. Une analyse récente portant sur l’utilisation de ces signaux d’alerte dans 22 pays tropicaux semble indiquer qu’en Afrique – à la différence des autres continents – l’utilisation des alertes par les décideurs politiques peut aider à la mise en œuvre de politiques visant à réduire les pertes de couvert arboré.

Cependant, les avantages et désavantages de cette méthodologie doivent être bien compris pour ne pas augmenter les incompréhensions entre scientifiques, et entre scientifiques et décideurs politiques, au sujet de la déforestation.

Mieux comprendre les alertes

Une alerte est un signal qui prévient d’un danger imminent mais ne donne aucune information sur l’étendue finale des dégâts. Une alerte est utile pour savoir s’il y a un feu et pour envoyer les sapeurs-pompiers, mais c’est seulement quand le feu est éteint que nous pouvons en mesurer les dégâts.

Dans un cadre de gouvernance environnementale où le manque de moyens des administrations et la taille des territoires ne permettent pas un contrôle permanent et exhaustif, l’alerte est une arme indispensable. Cependant, elle peut également être très dangereuse si elle devient à la fois le moyen pour avertir et mesurer les dégâts, ainsi que l’instrument qui guide les décisions politiques pour la prévention et la gestion.

En ce qui concerne le Cameroun, les analyses scientifiques récentes indiquent les taux de déforestation et/ou superficies déforestées suivants :

  • Une superficie d’environ 54,000 hectares des forêts primaires humides perdues en 2019 selon la méthode Global Forest Change (GFC), disponible pour chaque année sur le site Global Forest Watch (GFW).
  • Un taux de 0,27% pour la période 2015-2020 selon le Forest Resources Assessment 2020 de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Considérant une superficie forestière d’environ 21 millions d’hectares (la même utilisée dans le rapport Cameroun EMD 2019), le taux FAO correspond à une déforestation nette annuelle moyenne d’environ 56,000 hectares.
  • 0,27% de l’entièreté de la forêt dense humide ou 58,000 hectares en 2019, selon une étude encore plus récente . Ces surfaces déforestées incluent 39,000 hectares (0.18%) de déforestation directe et 19,000 hectares de déforestation survenue après dégradation des forêts.

Ces trois études présentent des superficies de déforestation comparables mais 16 fois plus importants que ceux présentés dans le rapport EMD 2019.

C’est une différence plus que substantielle et qui n’est pas unique au Cameroun. Les auteurs de la méthode GLAD indiquent dans un article qu’en République du Congo, ils ne détectent que 21% de la perte de couvert arboré identifiée par la méthode GFC.

Cette large différence doit nous faire réfléchir, surtout que les chiffres de bases sont tous présentés comme « taux de déforestation » servant pour d’éventuelles décisions politiques comme indiqué dans le rapport EMD 2019.

Pour un langage commun

La technologie s’améliore chaque jour, surtout en ce qui concerne notre capacité à détecter et à mesurer la déforestation et la dégradation forestière sur de petites superficies, comme c’est souvent le cas pour l’agriculture itinérante et l’exploitation sélective des ressources forestières.

C’est dans ce contexte que se joue le futur des forêts tropicales et celui de populations qui en dépendent, et c’est à ce niveau que se situe l’importance de la différence substantielle entre le rapport EMD 2019 et ce que nous savons sur la déforestation et la dégradation forestière – au Cameroun et au-delà au travers d’autres études. Par exemple, pour les forêts tropicales humides africaines, une étude a trouvé une valeur de déforestation d’environ 28% supérieure aux données GFC pour la période 2001-2019, notamment grâce à la prise en compte des activités à petite échelle.

Nous avons donc certainement besoin d’alertes. Mais nous avons aussi assurément besoin d’une compréhension partagée et d’un langage clair et univoque si – comme indiqué dans la préface au rapport EMD 2019 – nous voulons impulser une vision nouvelle sur la gestion durable des massifs forestiers.

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Selon un rapport phare de la FAO, la déforestation mondiale ralentit, mais les forêts pluviales tropicales sont toujours menacées

L’enquête par télédétection de l’évaluation des ressources forestières mondiales montre que la principale cause de la déforestation est l’expansion des terres cultivées

©FAO

Cette enquête est importante, non seulement pour les nouveaux chiffres, mais aussi pour la capacité qu'elle offre de surveiller les tendances et les moteurs de la déforestation

Séoul/Rome – Selon un rapport phare que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a présenté aujourd’hui, le rythme de disparition de nos forêts a ralenti de près de 30 pour cent entre la première décennie du siècle et la période 2010-2018. Cela étant, les forêts pluviales tropicales de la planète sont toujours les plus menacées, que ce soit par le pâturage du bétail en Amérique du Sud ou par l’expansion des terres cultivées telles que les plantations de palmiers à huile en Asie.

Selon l’enquête par télédétection de l’évaluation des ressources forestières mondiales , la déforestation annuelle a ralenti de 29 pour cent environ, passant de 11 millions d’hectares par an au cours de la décennie 2000-2010 à 7,8 millions d’hectares par an au cours de la période 2010-2018.

Les pertes nettes de surface forestière ont diminué de plus de moitié au cours de la période visée par l’enquête, passant de 6,8 millions d’hectares par an sur la période 2000-2010 à 3,1 millions d’hectares par an sur la période 2010-2018.

Lorsqu’on compare les différentes régions, on constate que c’est l’Amérique du Sud et l’Afrique qui ont connu les déforestations les plus fortes sur la période 2000-2018 (68 millions d’hectares et 49 millions d’hectares, respectivement).

Et ce alors que la déforestation a en fait ralenti en Amérique du Sud, comme en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est entre 2000-2010 et 2010-2018.

Avec une perte de 157 millions d’hectares, soit à peu près la superficie de l’Europe occidentale, la disparition des forêts tropicales a représenté plus de 90 pour cent de la déforestation mondiale entre 2000 et 2018. Pourtant, la déforestation annuelle dans le domaine tropical a en fait sensiblement ralenti, passant de 10,1 millions d’hectares par an au cours de la période 2000-2010 à 7 millions d’hectares par an au cours de la période 2010-2018.

«Cette enquête est importante, non seulement pour les nouveaux chiffres qu’elle nous fournit, mais aussi pour ce qu’elle nous apprend sur les tendances concernant la surface forestière et sur les moteurs de la déforestation, ainsi que pour la capacité essentielle qu’elle nous donne de suivre l’évolution de la situation », dit Mme Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO. «Lorsqu’ils sont non durables, le développement agricole et les autres utilisations des terres continuent d’exercer une pression intense sur nos forêts, notamment dans de nombreux pays parmi les plus pauvres. Il existe pourtant des solutions bénéfiques à toutes les parties que nous pouvons et devons développer pour nourrir le monde sans détruire nos forêts.»

Principales causes de la déforestation

L’expansion des terres cultivées (dont les plantations de palmiers à huile) est le principal moteur de la déforestation, à l’origine de près de 50 pour cent de la déforestation mondiale; elle est suivie par le pâturage du bétail, à l’origine de 38,5 pour cent de la déforestation. À lui seul, le palmier à huile a causé 7 pour cent de la déforestation mondiale entre 2000 et 2018.

Il ressort de l’enquête que les régions tropicales d’Amérique centrale sont celles qui sont le plus gravement menacées par la réaffectation des terres: 30,3 pour cent de la forêt de l’écorégion tropicale humide d’Amérique centrale et 25,2 pour cent de la forêt tropicale humide d’Amérique centrale ont été perdus entre 2000 et 2018. Des phénomènes similaires ont été constatés dans la forêt tropicale sèche et la forêt tropicale d’arbrisseaux d’Amérique centrale. Il faut cependant mener d’autres recherches pour confirmer ces résultats en raison du petit nombre d’échantillons disponibles venant de ces écorégions.

On constate une légère augmentation du gain annuel mondial de superficie forestière, qui est passé de 4,2 millions d’hectares par an au cours de la période 2000-2010 à 4,7 millions d’hectares par an au cours de la période 2010-2018.

La superficie de forêts plantées a augmenté de 46 millions d’hectares sur la période 2000-2018. Près d’un quart des forêts plantées au cours de ce millénaire ont remplacé des forêts qui se régénèrent naturellement, la moitié de cette superficie se trouvant en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.  

L’étude dirigée par la FAO repose sur l’analyse constante de 400 000 échantillons par plus de 800 experts locaux de 126 pays et territoires. Elle a contribué à renforcer les capacités au niveau des pays, les experts ayant été formés à l’analyse visuelle des images de télédétection pour surveiller l’évolution des forêts et des utilisations des terres.

La FAO a mis au point sa méthode en collaboration avec le Centre commun de recherche de la Commission européenne. Elle a utilisé des données satellites en accès libre et l’outil libre Collect Earth Online , développé en collaboration avec Google, l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace des États-Unis (NASA), le Spatial Informatics Group de l’Université de San Francisco, SilvaCarbon et le service forestier des États-Unis. L’enquête a été financée par l’Union européenne et par l’Initiative internationale pour le climat et les forêts (NICFI) de la Norvège.

L’enquête par télédétection, qui fait partie de l’évaluation des ressources forestières 2020, a été présentée lors du quinzième Congrès forestier mondial, à Séoul, au cours duquel a également été présentée l’édition 2022 du rapport de la FAO sur la situation des forêts du monde .

En savoir plus sur ce thème

Évaluation des ressources forestières mondiales 2020

Principaux résultats: Évaluation des ressources forestières mondiales 2020 0

Plate-forme de l'évaluation des ressources forestières mondiales

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L’enquête par télédétection de l’évaluation des ressources forestières mondiales 2020 (en anglais)

FAO Newsroom (+39) 06 570 53625 [email protected]

Francis Markus FAO Actualités et Médias (Rome) [email protected]

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La déforestation

Par dissertation   •  14 Mars 2013  •  Étude de cas  •  575 Mots (3 Pages)  •  901 Vues

Déforestation

• Actions of deforestation and land clearing by incineration and burning of forest plants

• Agriculture is the main cause of deforestation because the forest areas are destroyed and replaced by agricultural areas

• Illegal logging is a pervasive problem, causing enormous damage to forests.

• It is the harvest, transportation, purchase or sale of timber in violation of laws

• Deforestation occurs for many reasons: trees are cut down to be used or sold as fuel (sometimes in the form of charcoal) or timber, while cleared land is used as pasture for livestock, plantations of commodities

• Each year, about 13 million hectares of forest are lost and worldwide are degraded or destroyed by fire.

• Incineration and burning of forest plants to clear land releases large amounts of CO2, 1.5 billion tons of carbon into the atmosphere each year.

Economy or ecology ?

The main issue today is economics or ecology

if we choose ecology we must make efforts such as recycling paper

if we let farmland replace forestry areas then million trees will be lost

Forest is Life!

• you should not use too much paper you should use your computer

• Déforestation

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