3eme partie dissertation

Construire une troisième partie dans une dissertation de philosophie

Il est possible de remarquer un certain nombre de schémas récurrents qui permettent de construire des troisièmes parties de dissertation de philosophie.

Les deux premières parties d'une dissertation peuvent généralement être construites de la manière suivante:

I- Opinion immédiate.

Cette opinion immédiate correspond généralement à celle qui serait induite à partir de l'intuition sensible d'un sujet empirique. 

II- Conception rationnelle. 

Elle correspond à la thèse du rationnalisme qui entend rompre avec l'opinion immédiate relative issue des sens pour atteindre une vérité sur la réalité.

Voici à partir de là trois exemples de schémas classiques de troisième partie:

1) Sujectif/objectif: La sensibilité subjective et la rationalité objective:

I- L'opinion immédiate correspond à la subjectivité du sujet empirique 

II- La conception rationaliste corresponderait au point de vue objectif de la raison

III- Une troisième partie tenterait de penser ensemble la subjectivité et l'objectivité.

Cette thèse est celle de l'idéalisme rationnel qui complète l'objectivité de la raison, par l'intuition intellectuelle ou la volonté d'un esprit subjectif. 

ex: L'obligation est-elle necessairement contraire à la liberté ?

I- L'obligation est contraire à la liberté pour la subjectivité immédiate du sujet sensible. Elle impose une contrainte sur le sujet empirique: comme effort qui brime ses désirs immédiats. (niveau psychologie empirique), comme une obligation extérieure. 

Limite: Une société pourrait-elle perdurer sans obligations qui s'imposeraient aux sujets individuels ?

II- L'obligation sociale objective est la condition de possibilité des libertés individuelles dans une société. (niveau social: juridique et politique, rationalité objective) ex: Hobbes, Hegel, Durkheim...

Limite: Cette obligation sociale s'impose à l'individu en tant que sujet soumis à la loi sans qu'il y ait pris part en tant que sujet autonome à son élaboration.  

III- L'obligation n'est pas nécessairement contraire à la liberté ni d'un point de vue subjectif, ni objectif. L'obligation est issue d'un sujet intelligible capable de produire grace à sa raison une norme morale ou juridique universelle (ex: Kant ou Rousseau).

NB: Il est également possible de construire un plan en trois parties d'orientation matérialiste rationaliste.

I- Dans ce cas, il s'agit de faire une première partie sur le point de vue du sujet empirique et d'en montrer les limites.

II- Il faut ensuite construire une seconde partie sur le point de vue du sujet intelligible rationnel et montrer en quoi ce point de vue est une illusion de la conscience.

III- Enfin, la dernière partie consiste à montrer comment seul le point de vue objectif matérialiste est rationnel.

2) La raison et ses limites, voire même la déconstruction de la rationalité:

Un certain nombre de sujet peuvent également inviter à penser les limites de la raison.

Il est alors possible d'effectuer une troisième partie:

soit: - qui distingue les champs légitimes d'application de la raison (ex: Pascal, Kant, Bergson...)

soit: - qui effectue une critique plus radicale de la rationalité ( ex: Nietzsche )

Ex: Les progrès de la technique sont-ils des progrès de la raison ?

I- Les progrès de la technique ne sont pas necessairement des progrès de la raison théorique. Ils peuvent être des produits de l'expérience empirique.

II- Les progrès de la technique issue de la techno-science sont des progrès de la rationalité scientifique.

III- Les progrès de la technique sont des progrès de la rationalité scientifique, mais pas de la raison pratique (problématique kantienne, reprise par l'Ecole de Franckfort: elle présuppose un dualisme entre corps et esprit).

III- Les progrès de la technique sont des progrès de la raison, mais peuvent s'opposer à la vie. Les progrès de la technique constituent une application d'un ordre mécanique.

Mais lorsque cet ordre mécanique est appliqué à du vivant, il entre en contradiction avec la logique de ce dernier qui est un mouvement continu et fluide. 

(problématique bergsonnienne: exemple la rationalité technique de l'organisation scientifique du travail plaque du mécanique sur du vivant - ex: Charlie Chaplin dans Les temps modernes ). 

NB: Il est possible d'adopter également un plan qui soit rationaliste matérialiste:

III- Les progrès de la technique sont bien des progrès de la raison. Mais c'est l'organisation sociale et politique qui conduit à en faire un mauvais usage. 

3) Etablir des distinctions au sein de la notion centrale du sujet:

Il est possible de distinguer peut être au sein de la notion problématique du sujet des formes différentes.

Ainsi pour le sujet: L'art est-il une illusion ?

Cette interrogation est peut-être pertinente lorsque l'art se donne pour fonction l'imitation de la réalité, mais si l'art contemporain n'a pas cet objectif, peut être que cette interrogation ne lui est pas appplicable.  

L'art peut alors avoir pour viser une autre forme de vérité, non comme représentation de la réalité, mais comme authenticité.  

Méthode de dissertation complète

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La méthode de la dissertation pour le bac de français

3e partie : le plan de la dissertation.

Les précédentes fiches méthode de la dissertation : 1/ le sujet à l’épreuve du bac ; 2/ analyser la question et problématiser .

À Nantes, comme partout en France, début janvier est le moment du bac blanc de français , des E3C et des premières épreuves de dissertation sur table. C’est aussi souvent le moment de l’année où l’on rédige ses premières dissertations intégrales… L’exercice fait peur, à tort comme nous l’avons montré dans la présentation de l’épreuve , surtout si on est méthodique dans l’analyse du sujet !

Une fois l’analyse faite, il faut passer au plan et à l’organisation des idées !

3eme partie dissertation

Mobiliser ses connaissances

Vous devez utiliser vos connaissances et montrer au correcteur que vous avez êtes capables de bien contextualiser l’œuvre en la replaçant dans son époque et son parcours. Vos cours de l’année sont essentiels pour trouver des arguments et pour comprendre les enjeux du sujet.

Votre dissertation doit être structurée . Le correcteur voit tout de suite si votre devoir est écrit au fil de la plume et le manque d’ organisation est sanctionné. Pour cela, utilisez bien votre brouillon : – une page où vous écrivez toutes les idées qui vous viennent en rapport avec la problématique – une page pour bâtir votre plan de dissertation , c’est-à-dire pour mettre en ordre vos idées.

Les différents types de plan pour la dissertation

Votre raisonnement pour répondre à la question posée sur l’œuvre va passer par différentes étapes, c’est le plan . Il se construit au fur et à mesure que vous écrivez vos idées sur le papier et que vous les organisez.

Les caractéristiques d’un bon plan :

  • Il répond à la problématique
  • Il est pertinent par rapport aux enjeux de l’œuvre et du parcours vus en classe
  • Il est logique dans l’enchaînement des idées.
  • Il progresse du plus évident au plus subtil.
  • On ne peut pas inverser les parties ou les sous-parties, chaque paragraphe est à sa place.

Les deux grands types de plan dont vous pouvez vous servir sont le plan dialectique et le plan thématique.

Le plan dialectique est plutôt utilisé dans les sujets du type « pensez-vous que… ? » ou dans les sujets-citations. Il prend cette forme : I. Première partie : Certes… : vous donnez les éléments qui vont dans le sens du sujet. II. Deuxième partie : Mais… : vous donnez les contre-arguments qui permettent de nuancer ou de montrer les failles. III. Troisième partie (facultative) : Car… ou Donc… : vous pouvez prolonger votre réflexion en redéfinissant les enjeux du sujet ou en ouvrant sur un nouveau questionnement.

Le plan thématique est un plan « à tiroirs » qui permet de classer ses idées par thème ou par grand domaine d’idée. Il s’adapte au sujet posé et répond plutôt à des questions du type « quelles sont les caractéristiques de… ? », « à quoi sert… ? ».

Attention ! On ne décide jamais d’un type de plan a priori. C’est votre problématique qui va naturellement vous amener à privilégier un type de plan par rapport à un autre.

3eme partie dissertation

Organiser ses idées et ses exemples

Il y a 3 éléments incontournables :

  • l’ introduction qui rappelle l’œuvre et le parcours et expose la problématique
  • le développement , c’est le corps de la dissertation
  • la conclusion

Le développement de la dissertation s’organise en 2 ou 3 grandes parties , elles-mêmes divisées en 2 ou 3 sous-parties . On attend donc 6 sous-parties en tout.

Votre argumentation doit comporter des éléments précis que vous aurez appris durant toute l’année. Ces éléments peuvent être :

  • des citations tirées de l’œuvre au programme
  • des informations sur les personnages et l’intrigue , des passages de l’œuvre que vous êtes capables de situer
  • des éléments biographiques de la vie de l’auteur à condition qu’ils soient pertinents pour le sujet
  • des connaissances sur l’histoire littéraire, le mouvement auquel appartient l’œuvre
  • des exemples et des citations tirés des textes du parcours associé
  • des œuvres d’art ou d’autres éléments de prolongements

Chaque élément doit être exploité : montrez en quoi il vous aide à répondre au sujet. Ne faites pas un résumé de l’œuvre et ne récitez pas votre cours !

Si vous avez besoin d’aide pour réussir vos dissertations, nous sommes là pour vous aider à Nantes !

Article rédigé par l’autrice des ouvrages parascolaires Objectif Bac parus chez Hachette .

3eme partie dissertation

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Dictionnaire de philosophie en ligne

Comment faire un plan de dissertation ?

Comment faire un plan de dissertation de philosophie ? Comment construire une grande partie, une sous partie ou une transition ? Cet article explique la méthode et les erreurs à éviter.

Scan d'une vieille page de cahier lignée, vierge et légèrement rosée

La base : 3 parties, 3 sous-parties

Un plan de dissertation a toujours la même structure : 3 grandes parties, qui contiennent chacune 3 sous parties. C’est le plan le plus courant et bien souvent le seul enseigné. Si en théorie on peut s’en écarter, en pratique ce n’est presque jamais une bonne idée.

Certains professeurs évoquent des plans en 2 ou en 4 parties, mais il est rare qu’ils aillent jusqu’à les utiliser couramment ou à proposer une méthode les concernant. Le plan 3×3 est de fait celui auquel s’attend votre correcteur et le seul vraiment en usage.

Une dissertation de philo contient donc 9 sous-parties. Chacune d’elle contient une idée, quelque chose que vous allez affirmer. Retenez donc que vous n’avez besoin que de 9 idées pour faire une dissertation. C’est à la fois très peu et beaucoup.

Si vous vous préparez un concours comme le CAPES de philosophie, votre plan sera plutôt un 3x3x2. Chaque sous-partie aura alors des sous-sous-parties et il vous faudra 18 idées pour remplir votre devoir.

Construire une grande partie

Voir aussi → Comment trouver la problématique ?

Une grande partie est une section de la dissertation qui étudie le problème posé et tente d’y répondre. Chaque grande partie a une unité, c’est-à-dire une cohérence interne : elle ne part pas dans toutes les directions.

Cette unité s’appuie sur un des points suivants (au moins) :

  • l’aspect étudié dans la partie (moral, esthétique, etc.)
  • la façon dont on l’étudie (point de vue collectif, individuel, etc.)
  • le sens des mots employés

Exemple . En philosophie, on peut aborder l’idée de temps dans son aspect scientifique ou son aspect métaphysique . On peut parler du temps vécu individuellement ou du temps collectif, celui de l’ Histoire . On peut s’intéresser au temps mesuré par les montres… ou au temps comme timing , comme bon moment pour agir.

Si l’on veut que tout ça reste compréhensible, il ne faut parler que d’une seule chose à la fois. Votre grande partie va donc choisir un axe qui fera son unité. Au sein de cette partie, vous ne parlerez que du temps en « ce sens là », et les autres sens seront abordés ailleurs dans la copie. Votre plan étudiera donc 3 axes afin de résoudre le problème posé.

Là encore, les choses sont plus complexes si vous préparez un concours. Vous pourrez choisir un sens du mot pour faire l’unité de la grande partie, et travailler ce sens sous différents points de vue (collectif, individuel) au sein des sous-parties (par exemple).

Construire une sous-partie

Article détaillé → Comment faire une sous-partie ?

Une sous-partie contient 2 éléments : une idée et une raison d’accepter cette idée. C’est la brique de base de votre propos et de votre plan : elle doit affirmer quelque chose clairement, sans détour, et donner une raison de vous croire. En pratique, on commence toujours par trouver des idées et des arguments. C’est seulement après qu’on les range dans des grandes parties. D’où l’importance d’avoir le plus d’idées possibles, pour ne garder que les plus solides philosophiquement.

Ce que vous affirmez dans une sous-partie doit avoir « quelque chose de vrai » auquel vous ne renoncerez pas, même à la fin de votre devoir. Vous ne devez jamais poser une idée et la rejeter complètement trois paragraphes plus loin.

Vous pouvez la nuancer, la préciser ou la critiquer, mais pas l’abandonner à 100%. Une dissertation ne contient que 9 idées : ne perdez pas de temps à parler d’une chose pour dire ensuite que c’était complètement faux.

Construire une progression

Une dissertation de philo est en partie notée sur sa progression. Votre réflexion doit progresser : votre point d’arrivée doit être plus abouti intellectuellement que votre point de départ. Ce que vous affirmez au début va être nuancé, complété et enrichi tout au long du devoir.

Une méthode facile pour créer de la progression est de critiquer ce qu’on a dit plus tôt dans la copie. On s’aperçoit que ce qu’on a affirmé :

  • était un peu trop simple
  • ne prenait pas en compte un point important
  • utilisait un argument insuffisant
  • ou toute autre limite…

Il ne s’agit pas de rejeter ce qu’on a dit, mais de reconnaître que ça n’était pas suffisant, que ça avait des limites. Ce n’était pas faux ou absurde, c’était imprécis ou valable uniquement dans certains contextes, etc.

Un moyen très mécanique de créer de la progression est d’organiser chaque grande partie de la façon suivante :

  • une critique de cette idée
  • une nouvelle idée ou version plus riche de l’idée de départ

Avec cette méthode, vous êtes certain que votre copie progresse. Votre plan est toujours le même, quel que soit le sujet. Vous savez toujours quelle est la structure interne de vos grandes parties.

Bien sûr, cela peut conduire à des copies plus pauvres, car vous n’avez pas autant d’idées originales et variées. Mais pour débuter en dissertation, ça mérite d’être essayé. Vous pourrez ensuite vous améliorer.

Encore une fois, les plans de concours de philo sont un peu différents. Dans un 3x3x2, chaque sous-partie est composée de 2 idées : 1 idée originale (c’est la 1re sous-sous-partie) et 1 critique de l’idée de départ (la 2e sous-sous-partie ).

Faire une transition

La transition est la dernière étape de certaines grandes parties. Après avoir fini la 3e sous-partie, on présente une limite qui justifie qu’on change d’axe, qu’on aborde un nouvel aspect du sujet ou qu’on l’étudie sous un angle différent.

La transition n’est utile qu’à la fin de la 1re et de la 2e grande partie. En fin de 3e grande partie, il n’y en a pas besoin. À ce stade, vous avez déjà tout dit et il n’y a pas de nouvelle grande partie à annoncer. Passez directement à la conclusion .

Notez qu’il n’y a pas besoin de transitions entre les sous-parties d’une même grande partie. Avec la méthode ci-dessus, on passe d’une idée à sa critique, puis au dépassement de cette critique. Il n’est pas utile d’expliquer ce passage au moyen d’une transition : c’est le contenu même de la sous-partie qui fournit l’explication.

Les erreurs à éviter

Ne pas faire de plan . Une dissertation de philo doit résoudre un problème intellectuel. Le plan est le descriptif de chacune des étapes qui mènent cette résolution. Pas de plan = pas résolution.

Travailler sans brouillon . Vous avez un brouillon avec la problématique, les idées, les arguments et les transitions. Vous ne pouvez pas rédiger un texte qui articule clairement 9 idées si vous n’avez pas déjà tous les éléments à portée de main dans un plan détaillé.

Faire un plan de dissertation à 2 ou 4 parties. Ces plan font appel à une méthode profondément différente. Ce ne sont pas des variations du « 3×3 » avec juste une partie de moins ou de plus. Ils sont à proscrire si vous ne connaissez pas leurs méthodes.

Penser en « thèse / antithèse / synthèse » . On résume souvent la structure de la dissertation par cette formule célèbre. La 1re grande partie serait la thèse : on y affirme une idée principale. La 2e partie s’opposerait à cette idée : ce serait l’antithèse. Enfin, le dernier temps réconcilierait les deux en dépassant la contradiction.

Oubliez ce modèle : il est caricatural et empêche de réfléchir sérieusement. Il laisse croire que la dissertation consiste à dire une chose, puis son contraire, et à ensuite bricoler un mélange des deux. Ce n’est pas un hasard si on le ridiculise en disant « thèse / antithèse / foutaise » ou en le réduisant à « oui / non / peut-être ».

De plus, une grande partie n’a pas d’idée principale, de thèse qui ferait l’unité de la partie et qu’on défendrait tout du long des 3 sous-parties. On l’a vu, une grande partie a un axe qui permet d’organiser les idées, pas une sorte de « super-idée » qui serait à la fois partout et nulle part dans la partie.

Donner un titre à ses grandes parties au brouillon . Quand on fait un plan détaillé, on est tenté de donner un titre à ses grandes parties. Ça donne l’impression d’avancer, mais pas du tout. Un titre n’est pas une idée.

Un bon plan détaillé, c’est une phrase qui exprime une idée et en dessous plusieurs phrases qui expliquent pourquoi cette idée est bonne. Quand vous avez ça pour chaque sous-partie, tout est fait.

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Méthode de la Dissertation Philosophique

I. le sujet.

La dissertation est l’exercice proposé pour le sujet 1 et le sujet 2 du Baccalauréat de philosophie. Le sujet de dissertation se présente toujours sous la forme d’une question à laquelle vous devez répondre. Tout au long de votre réflexion, il faut vérifier régulièrement que vous êtes bien en train de répondre à la question. Il existe quelques énoncés récurrents :

1) Qu’est-ce que… ?  : On vous demande de répondre par une définition précise (ex : Qu’est-ce que la vertu ? Qu’est-ce que la justice ?), la question de l’essence de la chose, de sa nature que vous allez chercher à définir et à rendre dans toute sa complexité.

2) Peut-on… ?  : Vous chercherez à interroger la possibilité pratique : dispose-t-on des moyens techniques pour… ? ; et/ou la possibilité morale : a-t-on le droit de… ? Il faut alors faire jouer la distinction entre le légal (ce qui relève du fait, du droit positif) et le légitime (fondé en raison : le rationnel, le Juste, le Bien etc…).

3) Faut-il… ? Doit-on… ?  : On interroge la nécessité physique, matérielle, le besoin : sommes-nous contraints de… ? Avons-nous besoin de… ? ; et/ou l’obligation morale (= le devoir) : avons-nous le devoir de… ?

4) Pourquoi… ? À quoi sert… ?  : Il s’agit de montrer les causes, les raisons de la chose, ses buts, ses finalités et/ou son utilité.

Vous chercherez toujours à comprendre la question et à défendre sa pertinence : ne contestez jamais la formulation ou l’intitulé du sujet mais dites-vous toujours « c’est une excellente question à laquelle il faut absolument répondre ». Que la question du sujet soit totale (appelant la réponse oui ou non) ou partielle, cela ne change rien à la méthodologie de la dissertation. Les deux questions de dissertation proposées au Baccalauréat portent forcément sur des thèmes différent de la philosophie. Choisissez donc judicieusement !

II. Analyse du sujet / Tempête sous un crâne (= brainstorming )

Essayez dans un premier temps de répondre sincèrement à la question en vous demandant qu’est-ce que les mots du sujet signifient. Etudiez les arguments et les contre-arguments possibles en vous forçant à défendre des points de vue qui ne sont pas forcément les vôtres. Au brouillon, appliquez la formule, il y a x et x et tous les x ne se valent pas afin d’installer de la différence, de la nuance et même de l’ambivalence. Efforcez-vous de casser les généralités abstraites trop souvent creuses et fallacieuses. Travaillez sur les différences plutôt que sur les similitudes. Servez-vous d’expressions qui apprennent quelque chose, d’exemples bien trouvés, pris dans la culture (littérature, mythes, religion, histoire, science, politique, etc..), en les développant en fonction du sujet posé et du problème soulevé par le sujet (ou qu’on a soi-même formulé à partir du sujet). Enfin, demandez-vous quels philosophes seraient susceptibles de répondre à ce sujet de dissertation et comment le feraient-ils ? Que diraient-ils ? 

III. Introduction

A. Amorce et rappel du sujet

Vous devez introduire le sujet, partir d’un exemple précis pris dans la culture ou l’opinion qui vous amène tout naturellement à vous poser la question du sujet. Il s’agit de justifier le sujet, d’en montrer la pertinence et le bien-fondé ( facultatif ). Une amorce n’est jamais vague. Pas de : « De tout temps les hommes ont cherché à être heureux… » ou « Durant des siècles, les philosophes se sont interrogés sur le bonheur… ». Ensuite seulement vous rappelez la question à laquelle vous répondrez tout au long de votre dissertation . Vous ne devrez jamais reformuler le sujet. Si vous ne trouvez pas de bonne amorce, vous commencerez par rappeler le sujet.

B. Définitions des termes du sujet

Après avoir rappelé le sujet, il convient de définir les termes importants. Nul besoin de dictionnaire, c’est votre définition par rapport au sujet qui importe. Ainsi, il faudra faire résonner les définitions entre elles (puisqu’elles sont liées par le sujet) et les intriquer de manière élégante (sans les juxtaposer). Ces définitions servent de base, mais elles ne doivent pas rester figées, il conviendra de les retravailler au fur et à mesure de la dissertation. Ainsi, il convient d’éviter les relativismes mous du type : « Certains pensent que…, d’autres pensent que… ».

C. Problématisation

Une fois avoir défini les termes, vous serez plus en mesure d’esquisser le problème que pose le sujet : Pourquoi, de prime abord, peut-on répondre oui à la question, mais également pourquoi peut-on répondre non ? Pourquoi y a-t-il plusieurs réponses possibles envisageables ? Il faut penser à s’étonner (même de manière opératoire, en faisant semblant). Si l’on (le jury, le correcteur) pose ce sujet (et pas un autre), c’est bien parce qu’il renvoie à un problème évident ou caché, qu’il s’agit de découvrir, de formuler, d’exposer, d’expliciter au lecteur dans toute sa complexité (complexe ne signifie pas compliqué). Toujours d’abord cherchez à montrer le bien-fondé du sujet, tel qu’il est posé (quelle est sa nécessité ? Sa légitimité ? Pourquoi a-t-il été posé ainsi, et pas autrement ? En quoi cela se justifie-t-il ?) Par la phase de problématisation, vous étudiez les différentes réponses possibles au sujet et vous montrez pourquoi elles sont toutes plus ou moins pertinentes et défendables.

D. Problématique

À la fin de la phase de problématisation, vous serez à même de formuler la sacro-sainte problématique qui va diriger votre devoir.

Pour produire facilement une problématique, procédez ainsi :

  • Réponse naïve, immédiate, on suit l’opinion commune.
  • (au brouillon ou en problématisation) Réponse nuancée, contradictoire, qui va contre l’opinion immédiate et commune.
  • (Dans l’introduction, à la fin de la problématisation) Problématique  : Alors, est-ce que vraiment 1 ou bien au contraire, plutôt 2 ? / Alors ou bien 1, ou bien au contraire 2.

Ceci est pour vous aider et vous guider, mais cela ne veut pas dire que toute problématique doit absolument ressembler à cela. Une problématique réussie doit parvenir à présenter un paradoxe.

Exemple :

  • Sujet : Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?

– Réponse spontanée  : oui, c’est la seule manière de nous procurer du plaisir, condition sine qua non du bonheur. Plus grand est le nombre de désirs satisfaits plus grand sera notre bonheur.

– Réponse nuancée  : non,il y a des désirs qu’il vaut mieux maîtriser que satisfaire, car leur réalisation risque de nous rendre à jamais malheureux.

– Problématique  : Ou bien satisfaire tous ses désirs est le seul moyen d’accéder au bonheur, ou bien au contraire , ne pas maîtriser ses désirs nous conduit irrémédiablement au malheur.

E. Annonce du plan

Vous devez esquisser pour votre lecteur les grandes étapes de votre réponse. Évitez cependant les « dans un premier temps…dans un second temps… ». Vous devez annoncer les thèses que vous allez défendre en I, II et III et pour le faire de manière élégante voici une proposition :

Sujet   : Faut-il satisfaire tous ses désirs ? I. Satisfaire ses désirs est ce qui nous rend heureux. II. Pourtant, la frustration nous rend malheureux : le désir est donc obstacle au bonheur. III. Il faut alors apprendre à maîtriser ses désirs et non y renoncer.

Annonce du plan : En apparence , satisfaire tous ses désirs semble être la condition du bonheur, en nous procurant le plus de plaisir possible (I). Mais en réalité , il est possible que trop s’occuper de ses désirs est un obstacle au bonheur et nous conduit à la frustration ou à l’ennui (II). C’est pourquoi, nous sommes en droit de penser qu ’il vaut mieux rechercher à maîtriser ses désirs plutôt qu’à les satisfaire (III).

Remarque sur l’introduction : 1) Toutes ces étapes ne sont pas là pour vous ennuyer ou vous empêcher de penser mais pour vous cadrer et vous mettre sur la bonne piste. Vous éviterez ainsi plus facilement les hors-sujets. 2) Ne citez jamais de noms de philosophes dans l’introduction (ou alors éventuellement en amorce, c’est la seule exception). Ne posez jamais de questions en introduction pour mettre les enjeux en lumière, mais au contraire répondez-y directement même si la réponse est naïve et incomplète, cela servira de base de travail.

IV. Développement

A. Élaboration d’un plan

 Le développement est composé en général de trois grandes parties. C’est un héritage de a tradition dialectique hégélienne (mais on peut l’envisager en deux ou quatre parties). Les grandes parties doivent s’enchaîner logiquement, ne pas être juxtaposées : vous devez répondre petit à petit aux difficultés du sujet. Aucune grande partie et aucun argument ne doit répéter ce qui a déjà été dit. Les grandes parties (au moins les deux premières) doivent s’opposer drastiquement.

I : Thèse . Adoptez le point de vue de l’opinion (la réponse évidente au sujet), dites ce que tout le monde pense ou croit, cherchez à défendre ce point de vue.

II : Antithèse . Critiquez cette opinion (en cela, vous serez disciple de Platon), montrez que la thèse du I n’est pas satisfaisante : montrez ses limites, sa naïveté, défendez un point de vue opposé.

III : Synthèse . Cherchez alors une autre réponse, plus précise, plus en accord avec le réel, qui soit plus conforme à la vérité, au devoir-être, à l’idéal. Vous tirez les leçons de l’aporie (= ce qui est sans issue, sans solution, ce qui ne permet pas de répondre) de I que vous avez révélé en II, et vous tentez d’en sortir, de trouver un moyen de répondre, d’accorder les contradictions en les dépassant : vous devez résoudre le problème ou le dépasser, trancher la question.

B. Composition des grandes parties

Chaque grande partie comporte :

1) Une phrase d’amorce qui présente la thèse alors défendue, et comment elle le sera. ( facultatif )

2) Trois (entre deux et quatre) sous-parties qui énoncent les arguments permettant de justifier, démontrer, discuter la thèse défendue.

3) Vous terminez la partie par une petite synthèse/transition qui fait le bilan de ce que vous avez montré et pourquoi quelque chose cloche : quelles sont les limites et les difficultés que vous avez rencontrées qui ne rendent pas la réponse suffisamment satisfaisante et pourquoi il est nécessaire d’étudier une autre réponse dans une autre grande partie. Il s’agit ici de trouver une objection à ce que vous venez de dire, ce qui implique de poursuivre le devoir.  

C. Sous-parties

Nous l’avons dit, chaque partie du développement (I, II, III) est constituée de trois sous-parties(minimum deux et maximum quatre). Chaque paragraphe doit démontrer, présenter, avancer un argument en faveur de la thèse de la partie. Un paragraphe peut contenir :

1) La formulation de l’argument. C’est l’idée que vous essayez de défendre ( obligatoire )

2) Un exemple qui illustre votre propos et ajoute du concret à l’argument. L’exemple doit être précis et parfaitement en rapport avec l’argument. Utilisez votre culture personnelles, les connaissances acquises dans les autres matières ou à défaut, les évènements de votre vie personnelle, mais évitez les banalités. ( facultatif )

3) Un système, une doctrine, une citation (expliquée), une référence à une philosophie ou à un philosophe pour ajouter de l’abstrait (demandez-vous comment tel ou tel philosophe aurait pu répondre à ce sujet de dissertation). Ne plaquez jamais le cours sans le mettre au service du sujet de dissertation qui vous occupe. Pas plus d’un philosophe ou un système de pensée par sous-partie. ( facultatif )

Remarque sur le développement  : Vos sous-parties doivent forcément débuter par la formulation de votre argument : interdiction de commencer le paragraphe en écrivant : « Kant a dit que … »,ou « Epicure a dit que… ». Les philosophes sont des béquilles qui vont vous aider dans le cheminement de votre pensée, mais en aucun cas vous ne devez vous réfugiez derrière eux. À la fin de chaque sous-partie, pensez toujours à montrer comment vous venez de répondre au sujet.

V. Conclusion

1) Rappelez le sujet et votre problématique ( facultatif )

2) Rappelez votre cheminement de pensée et le parcours que vous avez suivi au long de votre dissertation en répétant succinctement vos arguments les meilleurs ( obligatoire )

3) Répondez franchement et directement et définitivement à la question du sujet (cela ne veut pas dire que vous devez être absolument catégorique, ici encore vous pouvez/devez faire preuve de nuance). ( obligatoire )  

Remarques sur la conclusion : 1) Ne parlez pas des philosophes dans la conclusion. 2) Jamais d’ouverture.

VI. Remarques finales

1) Soyez clair, cherchez toujours à faire comprendre, pas besoin d’esbrouffe ou de jargon à moins que vous ne vouliez utiliser et expliquer des concepts philosophiques.

2) Ne vous censurez pas. Si quelque chose est susceptible de choquer, ne vous privez pas, même allez-y franchement, mais toujours en défendant votre point de vue.

3) Jamais de « Je » dans votre devoir. Préférez le « on » ou mieux encore le « nous ».

4) La maîtrise de la langue peut se révéler très utile dans la construction de votre devoir et la formulation de vos arguments.

5) Évitez à tout prix les relativismes et les banalités notamment pour les définitions, les arguments et les exemples : « La définition du bonheur dépend de chacun », « Faire du shopping rend heureux », etc…

6) Soyez stratège. La dissertation n’est pas la quête de la réponse vraie, mais un exercice rhétorique. Le but n’est pas de trouver la vérité, mais d’avoir raison. Argumentez pour convaincre ou persuader votre correcteur que vous dites des choses pertinentes. Ainsi, ne faites pas un catalogue d’arguments mais essayez de proposer une progression cohérente.

7) Une bonne dissertation doit faire entre 8 et 12 pages : la qualité ne peut pas aller sans la quantité et une copie de 4 pages ne pourra jamais remplir tous les critères et satisfaire tous les attendus.

8) Aérez vos paragraphes en sautant des lignes et en faisant des alinéas quand cela est nécessaire.

9) Soignez votre écriture, votre orthographe et votre copie de manière générale. Relisez-vous pour corriger les fautes d’orthographe, soulignez les titres d’œuvres et les mots en langue étrangère.

10) Amusez-vous ! Ecrire une dissertation doit être un exercice joyeux d’expression de soi.

Sapere aude ! [1]

Par Thomas Primerano, professeur de philosophie, diplômé de la Sorbonne, membre de l’Association de la Cause Freudienne de Strasbourg, membre de Société d’Études Robespierristes, auteur de ‘’Rééduquer le peuple après la terreur’’ publié chez BOD.

[1] Emmanuel Kant : « Ose penser par toi-même ! », dans Qu’est-ce que les Lumières ? – 1784

Pour voir un cas concret, consultez notre exemple de dissertation rédigée .

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Introduction à la philosophie

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68 Comments

3eme partie dissertation

J’aimerai avoir des sujets de dissertation traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique.

3eme partie dissertation

Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!

3eme partie dissertation

Merci pour votre aide…

3eme partie dissertation

jaimerai avoir plus d’exemple svp

c’est tres interessant

3eme partie dissertation

Dans le dévelopement du sujet , est-ce qu’il doit tjrs porter (3)parties ? Et pourquoi pas (2)parties ?

3eme partie dissertation

Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!

3eme partie dissertation

Bonjour je suis castro j’ai vraiment des lacunes pour la comprehension de la dissertation philosophique.Je n’ai jamais su realiser ce que c’est qu’une problematique j’ai vraiment besoin d’aide!!

3eme partie dissertation

bonjour, est ce que le synthese peut vraiment repondre au problematique?

3eme partie dissertation

Introduire,développer et conclure?

Comment introduire, développer, conclure un sujet philosophique?

3eme partie dissertation

Bonsoir ! J ai vraiment besoins d aide de vous pour que je puisse réalisée une dissertation acceptable.parce que je lis et relis je pouvais pas la faire

Je vais particer a un concour mais jusqu’à présent j ai du lacune en dissertation.le concour sera lieu le 18 septembre prochain

Je vous remercie!!!!très bon travail

j’aimerai avoir des exemples

3eme partie dissertation

j’aimerai avoir plus de detail svp

3eme partie dissertation

Je besoin plus de sujet philosophique afin de mieux comprendre la méthode

3eme partie dissertation

D apres ce que je comprends On a pas vraiment répondu aux problèmes qui on a crée

3eme partie dissertation

Comment faire pour résoudre une dissertation philosophie

3eme partie dissertation

salut je veux des sujets types BAC

3eme partie dissertation

Slt nous voullions des sujets et corriges so possible merci

3eme partie dissertation

bonjour j’aurais bien voulu que vous m’aider de manière à comprendre la methodologie et en savoir plus sur la philodophie je suis en classe de terminale

salut pourais je avoir des sujet de bac des annees 1900

3eme partie dissertation

Chaque thèse proposes une solution au problème. Dans ces thèses tu proposes au minimum deux arguments différents qui appuient ta thèse.

I / thèse 1) argument + exemple OU référence 2 argument + exemple OU référence

et cela trois fois, sans oublier l’intro et la conclusion.

3eme partie dissertation

c’est bien

bien, merci!

Bonjour moi c’est Coulibaly Tanfotien Gatien je veux un sujet de BAC exercice et corrigé pour ma formation de première merci d’avance

3eme partie dissertation

du moi votre bonne example pr la dissertation philosophic, nous eclairn ptement

3eme partie dissertation

merci pour votre aide que dieu vous bénisse amen

3eme partie dissertation

Merci pour votre aide! J’aimerais aussi y trouver des résumés des notions au programme de Terminale!

3eme partie dissertation

Merci,j’aimerai avoir un example de sujet afin de traiter d’autres.

3eme partie dissertation

un exemple de sujet traité en philosophie de type1

Ça aide beaucoup

3eme partie dissertation

voir la méthodologie des sujets corrigé pour mieux comprendre

Pourrais_ je avoir des sujets de dissertation type Bac pour mieux renforcer mes acquis

3eme partie dissertation

je voudrais vraiment qu’on me montre la manière à suivre pour très bien faire mon introduction, car je vois que sans l’introduction les autres parties ne seront pas bonnes…

3eme partie dissertation

Bonjours !J’aimerai avoir un sujet traité pour mieux comprendre.

J’aimerais avoir des sujets de dissertantion traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique

3eme partie dissertation

la passion est elle une occasion de chute ou d’élévation?

3eme partie dissertation

j’aimerai aussi avoir un sujet et son corriger type

C’est vraiment intéressant!

merci pour votre aide, ça me sera util

la compréhension serait optimale avec un exemple bien précis!

Etre et devenir

3eme partie dissertation

J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu

3eme partie dissertation

merci beaucoup a vous. mais je ne suis pas satisfait parce que vous n’avez pas fait un essai de dissertation philosophique. cela pourrais m’aider a mieux comprendre. merci pour votre générosité quand meme.

3eme partie dissertation

bonsoir j’aimerais bien comprendre la dissertation en philo?

3eme partie dissertation

La partie n’est pas exhaustive,il nous faut un exemple pour une meilleure compréhension

3eme partie dissertation

merci pour votre aide

3eme partie dissertation

si le sujet est du plan dialectique comment fait-on en faire? si c’est que vous avez dit tu es vraiment acceptable dans ce cas votre manière de traiter le sujet avec la méthodologie philosophique indifférent que nôtre. pour cela je me demande la méthodologie de la philosophie n’est pas international car il s’agit de beaucoup de méthode pour traiter un sujet philosophique ou bien avez-vous d’autres idées qui va me faire tort ainsi j’ai donné ma proposition et j’aimerais avoir la réponse que je vous ai posé merci

3eme partie dissertation

Bonsoir, s’il vous plait, je n’ai jamais fait philo ,niveau première 2015. J’aimerais obtenir un exemple de sujet , puis un corrigé quelconque afin de me faire observer la méthode. merci.

3eme partie dissertation

J’aimerais comprendre beaucoup plus la méthodologie de la dissertation en philo . avoir des sujets

3eme partie dissertation

J’aimerais essayer de faire une dissertation philosophique dans un commentaire

3eme partie dissertation

J’aimerais savoir comment faire la dissertation de ce sujet : peut on se couper du passé

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J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu

3eme partie dissertation

C’est trés intéressant mais j’aimerais avoir un exemple de dissertation pour mieux comprendre si c’est possible

3eme partie dissertation

C’est vraiment intéressant !!! Mais Je voudrais les explications détaillées du sujet de type 1 et 2

3eme partie dissertation

J’aimerais un sujet de dissertation traité pour mieux comprendre

3eme partie dissertation

La force peut elle fonder le droit

3eme partie dissertation

J’ai besoin d’un prof pour que quand je traite des sujets qu’il puisse me corriger

3eme partie dissertation

s’il vous plait,j’ai besoin d’un exemple sur un sujet de dissertation corrigé en philosophie pour mieux maitriser sa méthode . merci d’avance.

3eme partie dissertation

Les sujets de bac

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Si l’appréhension du monde n’était qu’intiutive la connaissance se réduirait à l’aspect extérieur des choses or,celle -ci est parfois trompeur

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Cours de philosophie

Méthodologie de la dissertation philosophique.

28 Sep 2007 par Simone MANON

     Dissertation signifie discussion,   dispute . Elle est le moment où un élève est convoqué à un authentique effort de la pensée. Elle est la philosophie en acte.  

   Or qu’est-ce que penser ? Ce n’est jamais opiner c’est-à-dire affirmer sans examen. « Penser, disait Alain, consiste essentiellement à savoir ce que l’on dit et si ce que l’on dit est vrai ».  

   C’est toujours réfléchir , faire retour sur des énoncés afin d’en interroger le sens, la valeur de vérité s’il s’agit d’un énoncé théorique (doxique ou scientifique), la valeur morale s’il s’agit d’une affirmation morale et le fondement . Cette démarche consiste donc à  s’arrêter sur des idées (« Penser c’est s’arrêter ») pour expliciter leur substance, saisir leurs présupposés et leurs enjeux, leurs limites et par suite procéder à leur dépassement par des idées plus pertinentes. Penser consiste à découvrir que rien ne va de soi et que tant que l’on n’a pas fait subir à une idée l’épreuve du feu, elle demeure un impensé . L’épreuve du feu c’est le débat contradictoire. La dissertation suppose donc le sens dialectique .  

   La philosophie est, en effet, le champ du problématique. S’il était possible qu’il y ait, dans les réponses possibles à une question, d’un côté la pure intelligence et de l’autre la pure sottise, l’examen serait vite fait. Mais voilà, les choses ne se passent pas ainsi. Le réel est ambigu, parfois proprement énigmatique . Penser c’est  avoir le sens des problèmes , la conscience des complexités et des ambiguïtés.  

La dissertation requiert :

Une méthode..

    Une méthode est un ensemble de règles auxquelles il convient de conformer la conduite de sa réflexion. Quel que soit le sujet à traiter, ces règles doivent être respectées. Ce respect ne préjuge pas de la qualité de votre réflexion car celle-ci est aussi tributaire de la richesse des contenus,  mais il lui confère sa validité formelle. Ce n’est pas suffisant mais c’est nécessaire.  

Une culture.

    On ne réfléchit pas dans le vide. La culture est ce qui a été acquis soit par l’expérience soit par l’école, les lectures etc. Plus elle est riche, plus l’horizon s’élargit. Il est vain de croire que l’on peut faire la lumière sur une question sans connaissances. D’où la nécessité des cours. La plupart du temps, on ne peut pas traiter philosophiquement un sujet sans culture philosophique. On entend par là, la compréhension des concepts dans leur précision et leur rigueur ; une sensibilisation aux problématiques que les grands maîtres ont élucidées chacun à leur manière. Mais si elle nourrit la réflexion, la culture ne saurait se substituer à elle. Une dissertation ne consiste jamais à énumérer des thèses d’auteurs, à réciter un cours, à juxtaposer des propos généraux, même fort savants. Elle consiste à affronter un problème dans une démarche progressive afin d’arriver par un cheminement cohérent à une conclusion. Ce qui importe ce n’est pas seulement le contenu de la conclusion, c’est la manière dont vous y arrivez.  (Souvenez-vous que ce n’est pas le contenu d’un énoncé qui fait son caractère doxique , c’est que celui qui l’énonce ne peut pas le fonder sur un ordre de raisons. Inutile donc de masquer l’indigence d’un acte de pensée derrière l’autorité d’une référence).  

Une puissance de réflexion.

    Il faut bien avouer que cette puissance n’est pas également répartie. Par exemple, les professeurs qui ne sont que des élèves plus expérimentés que ceux qui leur sont confiés n’ont pas la puissance de réflexion des maîtres qui ne sont pas à leur tour des élèves (les grands esprits. Cf. texte de Léo Strauss ).  

   Chacun doit faire du mieux qu’il peut. A ce niveau il n’y a pas de recettes, sinon nous serions tous de grands penseurs.  

Les règles de la méthode.

1)      comprendre l’énoncé : la règle de l’introduction. .

   En classe terminale, un énoncé de dissertation est formulé sous forme interrogative. C’est donc une question .  

   Ex : A-t-on le choix d’être libre ?  

   Il ne suffit pas de lire la question pour saisir le ou les problèmes qu’elle pose. C’est la différence avec les mathématiques. En mathématiques on formule les données du problème dont vous avez à trouver la solution. Pas en philosophie. C’est à vous de dégager ce que l’on appelle la problématique, en analysant avec précision l’énoncé.  

   Une problématique n’est pas un problème, c’est un ensemble de problèmes s’articulant d’une certaine manière et précisant la question.  

   Il n’y pas trente six manières d’expliciter la problématique d’un sujet. Seule l’analyse rigoureuse des termes de l’énoncé le permet.  

   Ex : Avoir le choix : capacité de se déterminer à une possibilité ou à une autre. L’homme se sent libre lorsqu’il peut choisir. A l’inverse s’il ne disposait d’aucune capacité de choix et si sa conduite était l’effet nécessaire de certaines conditions,  on dirait qu’il est déterminé.  

      Cette analyse conceptuelle permet de formuler les problèmes que le développement devra affronter et d’énoncer  les termes de véritables alternatives.  

   PB : Est-on libre (= avoir le choix) d’être libre ou bien est-on déterminé à être libre ?  

   PB : Mais, les notions de déterminisme et de liberté étant antinomiques, si l’on est déterminé à être libre, il est absurde de parler de liberté.  Pourquoi est-il contradictoire de dire que l’on est déterminé à être libre ? (Questions annonçant la thèse  : Soit on est libre, et donc libre d’être libre, soit on est déterminé et il est absurde de parler de liberté).  

   PB : Pour autant (renversement dialectique) qu’il faille renoncer à une telle absurdité revient-il à affirmer qu’on est libre d’être libre ? Car si on est libre d’être libre cela signifie qu’on a la possibilité de choisir de ne pas l’être. Or choisir de ne pas être libre n’est-ce pas encore être libre ? Il s’ensuit que l’on n’est pas libre d’être libre, on est condamné à l’être soit que l’on consente à la servitude soit que l’on décide de se libérer. (Question annonçant l’ antithèse  : « l’homme est condamné à être libre » : thèse sartrienne).  

   Nul ne pouvant échapper sans mauvaise foi à sa condition, on est  responsable d’actualiser sa liberté foncière ou de la fuir. Mais ( Dépassement ) pour absolue qu’elle soit, la liberté est une liberté en situation, en butte à de multiples obstacles qui, certes, ne sont que par elle mais qui la limitent et lui donnent parfois des doutes sur elle-même. N’est-ce pas parce que la liberté est le propre de l’existant qu’elle est angoissante et que l’homme peut être enclin à fuir ses responsabilités? N’est-ce pas parce qu’elle prend sens essentiellement comme projet de libération que certains préfèrent croire qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils sont déterminés ?  

      Vous voyez sur cet exemple que les problèmes ne sont pas posés arbitrairement. Ils procèdent des analyses conceptuelles , ils s’enchaînent avec ordre.  

    Vous voyez aussi que le caractère dialectique de la démarche exige la capacité de vous faire à vous-même les objections qu’un autre sujet pensant pourrait vous faire. C’est pourquoi Hannah Arendt disait que dans l’activité pensante on est deux ou plusieurs en un. La pensée a une essence dialogique. Platon disait que « la pensée est le dialogue de l’âme avec elle-même ».  

  Ainsi, les difficultés de la thèse (réponse à la première question) suscitent la formulation de nouveaux problèmes et débouchent sur l’énoncé de l’antithèse. Celle-ci n’est donc pas la négation de la thèse, elle est son dépassement par une idée plus pertinente. La troisième partie n’est pas une synthèse du type : dans I et II il y a du bon et du mauvais. La réflexion philosophique est incompatible avec le relativisme du type : toutes les opinions se valent, on peut soutenir une chose et son contraire. La troisième partie articule dans une cohérence ultime les deux premières parties. Elle réalise un dernier dépassement.  

    Danger  : Ce qu’il faut absolument éviter à ce niveau c’est de mal engager la réflexion. Mal problématiser le sujet revient à poser des faux problèmes, ou des questions hors sujet.  

  Ex : Une question hors sujet serait ici : L’homme est-il libre ou non ? Car le sujet présuppose la liberté et la question est de savoir si l’on est libre d’être libre ou non.  

   Toute la problématique s’articule autour de l’expression : « choisit-on ». Ceux qui n’ont pas la prudence de s’arrêter sur le concept de choix passent à côté de ce qui est en jeu dans cet énoncé.  

     Le respect de cette première règle permet de rédiger l’introduction. Comme le mot l’indique, elle introduit le développement. Sa fonction est d’expliciter la problématique de l’énoncé afin d’engager la réflexion dans la bonne voie. Il n’est pas difficile de comprendre que des problèmes non identifiés ne peuvent pas être traités. Introduire est donc l’opération déterminante de la dissertation. Elle demande de la prudence. Il faut éviter la précipitation (= aller trop vite) et la prévention (= préjugé. Nécessité d’une ascèse des  idées toutes faites).  

2)      Construire une argumentation cohérente, approfondie et éclairante : les règles du développement.

   .

  Il implique une idée directrice. Une dissertation est un drame où quelque chose se joue. Dans l’exemple proposé, l’idée directrice est l’idée que l’homme peut tout choisir sauf le fait qu’il dispose de cette capacité. Il peut choisir d’accepter son sexe ou de le refuser, de consentir à sa situation sociale ou de vouloir la changer, de donner un sens à son existence ou de ne pas lui en donner etc. Bref, il y aurait mauvaise foi à se prétendre déterminé. L’énoncé invite à méditer le sens de la liberté et vous devez faire la lumière sur la question. Celle-ci doit être obsessionnellement présente du début à la fin de votre réflexion. Il fait donc éviter les digressions inutiles, les propos non centrés sur la question. L’idée directrice est la colonne vertébrale d’un devoir.  

    Il implique l’exploitation de références. Des références philosophiques mais pas seulement. La littérature, l’histoire, des données informatives précises tirées de l’observation de l’expérience peuvent avec intérêt être mobilisées. Le cours de philosophie est essentiel. Dans l’exemple proposé, le sujet est intraitable par un candidat ne disposant pas d’un solide cours sur la notion de liberté. Qui n’a aucune idée de l’antinomie :déterminisme-liberté ; de la thèse sartrienne est voué à l’échec. Le premier travail consiste donc avec l’inventaire conceptuel à trouver les références pertinentes pour le traitement du sujet. (Attention : Souvenez-vous de ce qui a été dit précédemment. Mobiliser une culture ne signifie pas se dispenser de penser, en récitant ce que l’on sait. Une dissertation est comparable à un banquet. Des convives sont invités mais c’est le maître de la cérémonie qui leur confère leur place. Une référence n’arrive donc pas comme un cheveu sur la soupe. Elle a sa raison d’être dans le cheminement d’une réflexion personnelle qui s’approprie un auteur pour faire la lumière sur une question).  

  Il implique un souci d’exemplification.   Il ne faut pas confondre illustration et argumentation . Un fait ne peut jamais établir la validité d’une affirmation, le raisonnement seul est habilité à cette tâche. Néanmoins si l’exemple ne doit jamais se substituer à l’argument, il est nécessaire, d’une part pour ôter à la réflexion son caractère abstrait, d’autre part pour lui éviter de se perdre dans des spéculations oiseuses. Philosopher consiste à penser le réel et non, à la manière du rêveur ou de l’idéologue à se complaire dans des chimères.  

  Il implique un plan en trois parties . Thèse-antithèse-dépassement. L’introduction a formulé les problèmes que va affronter chacune des parties. Dans l’exemple proposé, la première partie examine l’antinomie liberté-déterminisme afin d’établir que si la liberté a un sens, on ne peut pas dire que l’on est déterminé à être libre. La deuxième partie reprend la question en examinant si dire que l’on est libre signifie que l’on peut choisir de ne pas l’être. L’analyse conduit à comprendre la thèse sartrienne : l’homme est condamné à être libre. La troisième opère le dépassement : dire que l’homme est libre ce n’est pas nier les multiples déterminations dans lesquelles la liberté peut être tentée de s’engluer. Thème sartrien ou existentialiste de l’être-en-situation.  

  Il implique une rédaction soignée des transitions.   Le passage d’une partie à l’autre exige de ramasser en quelques lignes les résultats d’analyse du premier développement et d’introduire de manière cohérente le nouveau développement de la réflexion. D’où la nécessité d’avoir toujours présente à l’esprit l’idée directrice. Au fond, à la fin de chaque partie on fait le bilan. Le propos est du type : nous avons compris que… Il s’ensuit que… En dégageant les conséquences on voit apparaître de nouvelles difficultés. La réflexion est conduite à rebondir avec un propos du type : mais, ne peut-on pas dire que… ?  

   Au terme de chacune des parties il faut recommencer l’opération.  

   Comme la réflexion progresse dans l’élucidation de la question, il est bon de pointer les progrès. Un candidat qui maîtrise le mouvement de sa pensée devient capable de dire : « nous ne savions pas alors que… nous voyons à présent que… »  

   La plus grande difficulté est, à mes yeux, de trouver l’angle permettant d’opérer le dépassement final. L’exercice requiert une hauteur de vue auquel il n’est pas toujours possible à un élève de s’élever. (Cf. : toujours cette idée d’ascension que Platon décrit dans l’allégorie de la caverne.   Régression vers le principe rendant intelligibles et cohérentes les deux premières analyses).  

   NB : On peut pardonner à un élève de ne pas réussir cette opération, on ne lui pardonnera jamais de ne pas traiter dialectiquement la question, c’est-à-dire de ne pas bâtir une solide première partie et une solide deuxième partie.  

3)      Expliciter les résultats de la réflexion : la règle de la conclusion.

La conclusion doit être concise, claire et précise. L’élève doit se dire : « on nous avait posé telle question ; au terme de la réflexion je suis en mesure de répondre de cette manière ». Il faut donc formuler la réponse avec fermeté. Sont exclus les propos vagues du type : « ça dépend de… ».  

Marqueurs: activité réflexive et critique , analyse , argumentation , cohérence , dialectique , doxa , opinion , préjugé

Posté dans Méthodologie

197 Réponses à “Méthodologie de la dissertation philosophique.”

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Merci d’avoir répondu. C’est bien la signification que j’avais cru comprendre mais alors il faudrait la formuler ainsi: je vous suis reconnaissant (ou reconnaissante) de l’aide que vous apportez aux élèves. Pour ce qui est de votre question: -D’abord il est absolument nécessaire d’améliorer votre expression. Ex: J’apprécie sa bonne volonté, je me suis mal exprimé, toutes mes excuses, préoccupation, l’ordre des grandes parties, etc. – L’introduction n’a pas pour fonction de recopier le sujet mais d’élaborer la problématique. Ce qui nécessairement conduit, par la formulation des problèmes impliqués dans la question, à annoncer la thèse, l’antithèse et le dépassement. Il y a de nombreuses dissertations rédigées sur ce blog. Voyez sur un exemple ce que signifie: élaborer la problématique.Dans cet article ( https://www.philolog.fr/peut-on-forcer-quelquun-a-etre-libre/ ), je donne un exemple d’introduction qui est très détaillée car je n’écris pas le développement, (la vôtre doit être beaucoup plus courte), mais elle a le mérite de rendre explicite le travail d’élaboration de la problématique. Bien à vous.

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Bonjour madame merci pour votre éclaircissement en fait je veux connaître comment structuré moné devoir je comprend que le sujet ne fait pas parti du sujet mais avant lintroduction on doit les recopier? J’aimerai connaître les partis obligatoire de l’introduction et lordre de rédaction.merci encore pour votre aide. j’ai un problème de clavier donc veuillez m’exuser pour certaines phrases mal rédiger. Dans la deuxième ligne je veux dire ne fait pas parti de l’introduction.

Bonjour Il me semble qu’en étudiant divers exemples de dissertations sur ce blog, vous avez la réponse à vos questions. Rien de plus éclairant que l’application des règles sur des questions précises. Voyez: https://www.philolog.fr/lenfance-est-elle-ce-qui-doit-etre-surmonte/ ainsi que l’exemple d’introduction proposé dans ma réponse précédente. Bien à vous.

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Bonjour, Tout d’abord je tiens à vous remercier car ce site répond vraiment aux attentes qu’on pourrai se poser sur la philosophie (méthodologie, cours…), c’est super bien expliqué. J’aimerai savoir si, comme pour le français, on doit annoncer clairement les parties que l’on va traiter dans l’argumentation après l’introduction (par ex : Une première partie traitera de …. tandis qu’une seconde aura pour objet …) ou, à l’inverse, si elles doivent être « sous-entendues » dans l’intro. Merci d’avance !

Bonjour Dans la mesure où vous élaborez correctement la problématique du sujet, les différentes parties sont annoncées par les connecteurs logiques appropriés. Premier point: introduction de la thèse. Deuxième point: renversement dialectique: Mais, pourtant etc. Troisième point: dépassement de l’apparente contradiction de la thèse et de l’antithèse par l’annonce du point de vue permettant de les justifier l’une et l’autre. Il s’ensuit qu’il n’est pas utile de vous répéter en disant : dans la première partie…. On doit l’avoir compris par la manière dont vous avez posé les problèmes. Voyez sur un exemple de dissertation l’application de la règle. Ouvrez la rubrique dissertation, vous aurez l’embarras du choix. Par exemple: https://www.philolog.fr/penser-par-soi-seul-est-ce-penser-librement/ Bien à vous.

Merci pour votre réponse, en effet l’exemple sur la citation d’Alain met clairement en évidence les différentes parties qui vont être traitées sans qu’elles soient pour autant annoncées comme dans une dissertation de français. Cordialement.

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bonjour Mme MANON je voudrais vous remerciez pour cet éclaircissement.je mettrai en application la methode sur un sujet et je vais vous envoyez l’introduction que j’aurai fait.

Bonjour N’envoyez pas votre introduction. Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs et j’ai pour principe de ne pas intervenir dans le travail des élèves. Vous n’avez pas tenu compte de mes indications quant à l’incorrection de votre expression. De toute évidence vous confondez l’infinitif du verbe avec sa conjugaison à la 2ème personne du pluriel. Ex: vous remercier. Ici le verbe est à l’infinif, donc il s’écrit avec er, non ez. Dans votre précédent message, j’avais corrigé vos fautes. Bien à vous.

c’est compris madame mais j’ai une préoccupation : un sujet peut-il avoir plusieurs dépassements?

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Bonjour madame,

Je suis actuellement en train de préparer le concours d’entrée à science po, votre site est d’une grande d’aide en ce qui concerne le thème de la culture.

Ma question est donc la suivante : la méthode de la dissertation de culture générale du concours d’entrée en première année à science po est-elle la même que celle de la dissertation de philosophie ?

Cordialement,

Bonjour N’étant pas correctrice ou professeur à sciences po je ne peux pas répondre à votre question. Il faut consulter le texte officiel définissant les règles précises de l’épreuve. Bien à vous.

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J’ai lu votre chapitre sur la méthodologie de la dissertation, dans lequel vous examinez le sujet « A-t-on le choix d’être libre ? ».

Ne faudrait-il pas d’abord définir ce qu’on appelle « être libre » ? Il me semble qu’on est libre, non pas d’une manière générale, mais par rapport à une décision particulière. Surtout, on est plus ou moins libre et, pour le faire comprendre clairement, je prends un exemple.

Supposons que je juge absurdes les exigences de l’épreuve de philosophie du baccalauréat, et cette nécessité de rédiger une introduction, une thèse, une antithèse et une synthèse. Car, après tout, cela n’est qu’un rite de l’épreuve et je pourrais douter que Hobbes, Descartes, Spinoza, etc. eussent jamais présenté ainsi leurs idées et, me dire que, s’ils y avaient été contraints, ils eussent été recalés à l’examen. J’ai donc le choix de refuser, ou non, de me soumettre aux exigences de l’épreuve. Maintenant, dans quelle mesure suis-je libre de le faire ? Comme le correcteur n’aura que peu de temps à consacrer à ma copie, il se bornera, sans doute, à constater mon insoumission et, en conséquence, sans pousser plus loin, m’attribuera la note zéro. La liberté de ma décision est donc limitée (mais pas nulle, contrairement à ma note prévisible), car je peux envisager de me « rattraper » ailleurs.

En résumé, il me semble que, en général, on n’est pas totalement libre de prendre telle ou telle décision, ou entièrement contraint à décider dans tel ou tel sens, mais qu’on est amené à considérer le degré de contrainte auquel on est soumis.

Comment, dans ces conditions, doit-on interpréter le sujet « A-t-on le choix d’être libre » ?

Respectueusement

Bonjour Vous remarquerez que seuls les problèmes sont énoncés, ils ne sont pas traités et il va de soi qu’à chaque étage de l’analyse, l’enjeu de l’exercice consiste à préciser le sens de l’idée de liberté. La question engage une réflexion d’ordre métaphysique, puisqu’elle enveloppe le débat: liberté ou déterminisme. Vos remarques sont rencontrées dans la troisième partie qui appelle un développement sur l’idée de liberté en situation. https://www.philolog.fr/etre-en-situation-dans-le-monde-sartre/ Soyez attentif aux réponses à Flavien dans les commentaires qui suivent ce cours. Mais il est bien clair que tout choix implique d’en assumer les conséquences. Il n’y a pas de sens à dire que vous êtes contraint à accepter les règles d’une épreuve, vous êtes libre (liberté absolue au sens métaphysique dit Sartre), de choisir de ne pas le faire avec les conséquences que cela suppose. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité et sans courage. https://www.philolog.fr/liberte-et-obstacles/ Bien à vous.

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Madame je suis ravi que vous vous souciez tant des élèves en leur proposant des clés pour leur succès. Bien j’aimerais avoir une précision; il est vrai toute science est dynamique car c’est d’ailleurs la dynamicité qui caractérise une vraie science. pour ce qui est de la méthodologie, l’on a toujours insisté sur ce qu’on appelle définition des concepts qui, disent certains professeurs, si elle est omise ou délaissée, conduit à une mauvaise dissertation. il me semble que c’est ce que vous entendez par analyse. Analyser signifie-t-il définir?

Bonjour Dans le cours il est question d’une analyse des concepts, d’une analyse rigoureuse des termes de l’énoncé. Analyser consiste dans ce cas à expliciter les diverses significations des concepts et dans le traitement des problèmes, il convient de bien préciser la définition sur laquelle on travaille. Les concepts linguistiques, à la différence des concepts scientifiques, sont en effet ambigus, équivoques. La rigueur conceptuelle exige de déjouer ce piège par un souci scrupuleux des définitions. Bien à vous.

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merci madame

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Bonjour Madame,

Etant élève de Khâgne, j’ai quelques soucis quant aux sujets composés d’une seule notion , par exemple :  » l’intuition ». Devons nous reformuler la notion sous la forme d’une question comme les sujets classiques, question qu’ensuite nous problématisons ?

Bien à vous.

Bonjour Paul Ces énoncés sont effectivement les plus difficiles car c’est à vous de formuler la question dont vous aurez à expliciter la problématique. Les problèmes à affronter sont très différents selon qu’il s’agit de l’intuition sensible, intellectuelle ou métaphysique. Ex de question: faut-il opposer l’intuitif et le discursif? ou bien faut-il opposer l’intuition à l’intelligence comme mode d’appréhension du réel (Bergson)? ou bien est-il légitime d’assigner l’intuitif et le discursif à deux facultés distinctes en l’homme?(débat opposant Descartes et Pascal) etc. Bien à vous.

Je vous remercie.

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bonjour! j’ai lu certains articles mais je n’arrive pas à bien cerner ce dont il est véritablement question dans une dissertation philosophique.

Bonjour Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs. Quant à la méthodologie, il me semble qu’elle définit avec précision des termes que manifestement vous n’avez pas assimilés, si j’en juge par le plan que vous présentez dans un autre commentaire. Commencez par comprendre la différence entre: -une question -un problème -une problématique. Cet effort vous permettra de comprendre que l’enjeu d’une dissertation est l’élucidation d’une problématique que l’on s’est d’abord donné la peine d’élaborer. Bien à vous.

[…] documentaire sur le thème… ». 2.2 Fortement conseillé : commencer par la …question 2 ! » Méthodologie de la dissertation philosophique. Dissertation signifie discussion, dispute. Elle est le moment où un élève est convoqué à un […]

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merci pour ce que vous faites mais soyez un peu plus explicite

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Madame, J’aimerais beaucoup avoir le point de vue d’une femme d’expérience comme vous. Pensez-vous que l’échec au concours soit une preuve d’incompétence et le signe qu’il faut abandonner la philosophie? Tout au long de mes études, j’ai toujours obtenu de bons voire de très bons résultats, y compris quand j’ai décidé de m’inscrire de nouveau à l’Université après des années de salariat. L’an passé j’ai échoué. C’était la première fois que je m’y présentais. Ma famille qui me croyait excellente au vu de mes résultats passés l’a très mal vécu et m’a regardé différemment après cela. Et cette année, le découragement me gagne. Peut être suis-je trop isolée, avec mes textes et mes soucis quotidiens. Toujours est-il qu’un deuxième échec pourrait vraiment sonner le glas de mon amour pour cette discipline et m’isoler davantage. J’ai rompu avec l’université car je ne m’y sentais plus à ma place. Je ne sais plus vers qui me tourner… Ce message est personnel, mais il pourrait peut être aider de nombreux lecteurs après moi. Merci beaucoup, Joséphine

Bonjour Joséphine Je sais qu’on n’échappe pas aux périodes de découragement lorsqu’on prépare les concours mais il ne faut pas les laisser opérer leur travail de sape. Seuls ceux qui ne se sont jamais mesurés à l’épreuve peuvent en ignorer la difficulté et en faire la pierre de touche de la compétence dans une discipline quelconque. Ce serait méconnaître la part de chance, et les nombreuses contingences qui interviennent dans la réussite. J’ai donc de la peine à comprendre la réaction de votre famille et je me demande si vous ne projetez par sur les autres des sentiments traduisant surtout les doutes qu’un premier échec a suscités en vous. L’amour de la philosophie n’est pas tributaire de la réussite ou de l’échec à un concours. Ce que ce dernier met en jeu, c’est une carrière professionnelle, non l’intérêt intrinsèque de la philosophie. Recentrez-vous sur toutes les vertus qui sont les siennes: le bonheur d’une réflexion nous faisant avancer sur le chemin de la compréhension, l’apaisement des affects par la distance que le regard philosophique induit sur soi et sur le monde, le plaisir de se sentir chez soi en compagnie des grands phares de l’humanité. Là est le sésame de la paix intérieure et peut-être celui de la réussite. Le soutien de ceux qui passent par les mêmes chemins peut être utile. Il n’est pas bon de trop s’isoler quand on a l’impression de se taper la tête contre un mur. Ne suivez-vous donc plus une préparation universitaire? Les corrections très sévères de professeurs exigeants sont toujours fécondes. Quoi qu’il en soit, chacun est confronté à la nécessité de tenir en respect ses démons. La philosophie, en tant qu’elle est amour de la sagesse, devrait vous y aider et je ne peux que vous exhorter à mettre en œuvre les stratégies que nos grands maîtres ont définies. Là seulement est le salut, pour toutes les épreuves que nous avons à surmonter dans la vie. Soyez bien convaincue, que nous faisons tous l’expérience du découragement. Puissiez-vous trouver en vous les ressources morales pour le surmonter. Avec toute ma sympathie.

Madame, merci beaucoup, vraiment vos paroles me font du bien. Je suis trop isolée en effet, il y a peu de gens qui comme vous sont disponibles et solidaires … J’ai eu des correcteurs, sévères, instructifs, encourageants mais avares de leur temps (trop peu de corrections) et onéreux pour si peu (je parle du Cned) ! Truffaut faisait la liste de ses échecs. Parfois ils étaient nombreux. Je crois que je dois me faire à cette idée, que la réussite est jalonnée d’échecs, et laisser ma famille penser ce qu’elle veut… Merci encore, Joséphine

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Bonsoir Professeur Manon, je me permets de répondre à Joséphine (que je ne connais pas), car je suis passée aussi par beaucoup d’échecs en étudiant la philosophie que « imputavo » je mettais sur le compte d’autrui ou aux conditions, lieu d’études, difficultés économiques (travail et chômage plus cours du soir), coûts des livres exorbitants et celui de l’université, manque de temps et de sommeil pour tout relire en dehors de la bibliographie conseillée, bref une grand découragement: tous les professeurs étaient des génies, des gens cultivés et je me sentais très loin de pouvoir donner ma voie, écrire quelque chose de sensé. J’ai eu la chance de toujours me former et comme Joséphine d’être une bonne étudiante au dessus de la moyenne. Mais l’université et surtout le philosophie demandent un effort qui va au-delà de l’étudier. Il s’agit d’aimer l’excellence, de ne jamais se contenter et ainsi on se met une pression extrême nous-mêmes. La femme est normalement plus centrée sur le désir de réussite mais aussi plus enclin à chercher au fond d’elle cette puissance que les garçons jettent au dessus de leurs épaules. Serait-ce peut-être la maternité qui nous oblige à donner et toujours plus à notre créature? La philosophie est pour moi mon 4ème enfant.Les trois premiers ont été un jeu d’enfant. Ce dernier à naître me donne bien des soucis. Mais une chose est sûre, la méthodologie est très mal ou pas enseignée du tout dans nos universités, mais on nous demande d’écrire selon leurs canons classiques. Est ce que l’on peut y échapper? Malheureusement on me dit avec intelligence et sensibilité féminine de ma professeur en cours privés extra -universitaires que c’est un passage forcé auquel on doit se plier pour ensuite apprendre notre voix non comme vox populi, ou doxa mais comme sa capacité de finalement parler avec du sens, une logique. Mon problème est et reste que je n’arrive pas à écrire selon cette méthodologie que je n’ai jamais apprise ni au bac littéraire, ni au Cned. Je la trouve pédante, et comme Nietzsche explicite si bien pleine de lourdeurs bien allemandes et décadentes. Je me sens frustrée par cette méthode de devoir discourir alors que ma vraie voix est instinctive, fluide, logique. J’admire qui arrive à se plier aux dictat de cette méthode que je trouve contraignante, non naturelle: thèse, sa contradiction et l’approfondissement; avec des phrases de ‘ligatura’ comme en musique entre les trois parties et une conclusion que bien souvent on dénature par peur du risque de devenir trop personnelle. Je me sens la voix d’un castrat et non plus la mienne, avant si spontanée. Alors une question se pose sur mon épaule qui tend vers la table de travail, comme un papillon qui sait que la fin du jour arrive et pas de lendemain: à quoi la philosophie sert -elle si elle devient un fardeau? Avons-nous oublié Nietzsche qui poussait à un gai savoir? Je souhaite tellement continuer la philosophie, car cela fait environ 47 ans que j’en lis, mais je voudrais pouvoir trouver des professeurs qui me libèrent de cette épée de Damoclès sur ma tête et m’apprennent en légèreté à utiliser cette fameuse méthode sans me casser la voix.

J’admire le courage de Joséphine de dire qu’elle est découragée, car c’est le même sentiment que je ressens depuis cette année (II année en philosophie dans mon université) et qui m’empêche de retrouver l’entrain , la joie de vivre la philosophie. Auriez-vous des conseils pour sortir de cette impasse? Car je commence à me sentir trop serrée dans ces obligations et me demande aussi si je ne suis pas à la hauteur de ce genre d’études. avoir une bonne culture générale ne suffit pas, ni penser savoir écrire, mais les règles de la méthode m’étouffent. J’apprécie votre blog et vous lis régulièrement. Merci.

Bonjour Madame Je suis très démunie pour vous répondre car votre problème n’est pas, comme pour Joséphine, l’échec à un concours. Ce qui vous pèse est une dimension essentielle de la réflexion philosophique, à savoir la méthode dialectique. Or réfléchir philosophiquement n’a jamais consisté à s’abandonner à la spontanéité de sa pensée. Dès lors je me demande si votre rapport à la philosophie ne repose pas sur un malentendu. Comme je suis spinoziste en matière de sagesse, je considère qu’il faut fuir ce qui nous attriste (nous diminue) et rechercher ce qui nous rend joyeux (nous augmente). Pourquoi persévérer dans une voie qui semble si contraire à votre nature? Il faut vous mettre au clair avec vous-même, vous faire une idée adéquate de votre désir, dirait Spinoza, afin de rechercher votre utile propre. Une pratique qui « étouffe » n’est pas, de toute évidence, une pratique épanouissante. Ne serait-il pas judicieux d’en tirer les conséquences? Bien à vous.

[…] » Méthodologie de la dissertation philosophique. Dissertation signifie discussion, dispute. Elle est le moment où un élève est convoqué à un authentique effort de la pensée. Elle est la philosophie en acte. Or qu’est-ce que penser ? Ce n’est jamais opiner c’est-à-dire affirmer sans examen. « Penser, disait Alain, consiste essentiellement à savoir ce que l’on dit et si ce que l’on dit est vrai ». C’est toujours réfléchir, faire retour sur des énoncés afin d’en interroger le sens, la valeur de vérité s’il s’agit d’un énoncé théorique (doxique ou scientifique), la valeur morale s’il s’agit d’une affirmation morale et le fondement. […]

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bonsoir en fait ce qui m’amene est le fait que j’ai un devoir de philosophie jeudi et franchement j’ai l’impression que je ne comprends rien a la dissertation philosophique et j-ai besoin de savoir comment rédiger une dissertation en philosophie j’arrive nouvellement en classe de terminale scientifique et toute les terminales de notre lycée doivent participer a ce concours

Bonjour Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs. Cet article fournit les règles de la méthode. Vous disposez sur ce blog de quantité de dissertations où sont appliquées ces règles. Il vous suffit de vous donner la peine d’exploiter ces ressources pour commencer à comprendre. Bon travail.

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Je tiens à vous remercier tour d’abord de la qualité de vos articles ainsi que les sujets divers que vous proposez. En effet, votre blog m’a donné une passion à la philosophie. Ceci dit, je me suis inscrit cette année en L1-Philosophie à distance par passion à cette discipline et par choix d’améliorer mes capacités d’analyses et d’argumentations étant un professionnel dans le management des télécoms. De ce fait, je me suis permis de vous adresser ces mots afin de vous demander conseil concernant la méthodologie à suivre pour traiter et analyser les cours. En ce moment, j’ai comme module l’histoire de la philosophie ancienne et de la philosophie générale. Pour le moment, je suis la méthodologie suivante : – 1ère lecture simple du texte philosophique – 2ème lecture en prenant des notes et analysant les paragraphes afin de comprendre le contexte et l’analyser – 3ème lecture final suivi par la rédaction d’un essai sur la problématique discutée Souvent je complète mes cours par la lecture des articles concernant le même sujet du cours dont le dernier est l’intellectualisme morale. Trouvant cette méthodologie longue bien qu’efficace, je me suis permis de vous solliciter à ce propos.

En vous remerciant pour votre retour. Bien cordialement, Charles

Bonjour La méthode que vous décrivez est excellente. Je ne peux que vous confirmer dans ce choix. La réflexion philosophique exige en effet du temps afin de s’assimiler les idées et de développer sa propre capacité de penser. Rien n’est plus contraire à cet enjeu que le souci de brûler les étapes. La précipitation ouvre un boulevard aux facilités des esprits superficiels, proies complaisantes des faiseurs d’opinions ou des idéologues. Tous mes vœux d’épanouissement dans vos études. Bien à vous.

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Chère madame je dois d’abord vous remercier pour vos précieux conseils. Voici ma question, ou plutôt mon problème. Quand au début d’une dissertation je me demande ce que l’on pense communément d’une question pour amorcer ma réflexion, je me rends compte que je ne peux pas toujours trancher entre deux propositions qui se valent. Par exemple, si la question est : Peut-on tirer des leçons de l’histoire? Je cherche ce que l’on a tendance à penser, et je trouve deux idées toute faites et opposées. On dit souvent que l’histoire se répète, et donc qu’il il est possible de tirer des leçons etc… Ou au contraire, on dit que l’expérience ne nous apprend rien, et donc qu’il n’est pas possible de tirer des leçons etc… je ne sais pas si je suis clair, mais quelle opinion choisir entre les deux? En vous remerciant

Bonjour D’ordinaire, il y a une opinion qui est plus proche de ce que vous pensez spontanément sur une question donnée. Celle-ci peut donc vous fournir l’occasion d’engager la problématisation. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas important. Quelle qu’elle soit, l’opinion choisie vous permet d’amorcer votre réflexion. Bien à vous.

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j ai été tres ravi d avoir appris beaucoup de choses

[…] C’est dans cet objectif que les connaissances doivent être abordées pour nourrir une réflexion personnelle. On peut aller voir ces différents conseils de méthodologie, une approche ironique intitulée « Comment rater sa dissertation de philosophie ? » ainsi que cette fiche sur l’explication de texte et cette autre, centrée sur la dissertation. […]

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Bonjour Madame, Merci pour ce site remarquable. En examinant le plan que vous proposez pour traiter le sujet choisi, je me demande en quoi la troisième partie constitue un dépassement de la précédente, selon la définition que vous donnez de cette opération (élévation de la réflexion à un nouveau point de vue, supérieur, englobant les deux premiers et permettant de montrer qu’ils s’articulent avec cohérence). En effet, si la deuxième partie consiste à soutenir qu’il n’y a pas de sens à dire qu’on peut choisir d’être libre et qu’il vaut mieux dire qu’on est condamné (et non déterminé) à l’être (thèse sartrienne), alors la troisième partie, où vous proposez d’expliquer que cette condamnation à une liberté absolue peut engendrer la tentation de la mauvaise foi, ne représente qu’un prolongement de la seconde, un ensemble de précisions relatives à la thèse existentialiste (liberté absolue donc angoissante donc engendrant la tentation de se faire croire qu’on est « englué » dans des déterminations). La troisième partie adopte le même point de vue que la seconde, complète son propos mais ne la dépasse en rien, du moins me semble t-il. Ai-je mal saisi votre démarche? Cordialement. Eric

Bonjour Oui, vous comprenez mal l’idée essentielle du dépassement. Ce n’est le thème de la mauvaise foi, c’est l’idée que la liberté humaine, tout absolue qu’elle soit est celle d’un être en situation dans le monde (et non une liberté acosmique). https://www.philolog.fr/etre-en-situation-dans-le-monde-sartre/ Bien à vous.

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Bonjour Madame Je tombe par hasard sur la réponse que m’avait adressée Gioconda. C’est émouvant pour moi de la découvrir ce matin. Je l’en remercie chaleureusement. Au fond, la difficulté de Gioconda n’est pas si éloignée de la mienne, non que la méthodologie me paraisse difficile à assimiler et à appliquer, car cela j’ai su le faire très jeune mais justement j’étais jeune et à 20 ans, rien n’est plus important que d’imiter ses modèles (en l’occurrence ses professeurs) et de leur plaire. Plus tard, cette même méthode nous paraît artificielle et puisqu’il s’agit de philosophie, peu philosophique. Car si la grande philosophie est tout sauf un libre bavardage, elle ne devrait pas nous obliger non plus à céder à la mauvaise foi. C’est pourtant ce qui arrive quand on développe une troisième partie tirée par les cheveux à laquelle on ne croit pas soi-même ! Aussi suis-je très sensible à la formule de Gioconda :  » Je me sens la voix d’un castrat et non plus la mienne. » Il est une manière universitaire et formatée de construire un discours sur le monde qui ne nous convainc plus passé un certain âge, car alors on sent bien qu’un « On » parle à notre place et que l’exercice n’a plus rien à voir avec à la liberté de penser. Merci à vous et à Gioconda, je lui souhaite de prendre la philosophie par un autre bout, non sans rigueur mais loin des universités. Comme Charles Péguy peut-être… Joséphine

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Bonjour Madame Manon,

c’est au tour de mes enfants de se « confronter » à la philosophe. Certes, c’est plutôt moi-même qui m’y suis « confronté », semble-t-il principalement à cause de mon immaturité et de ma dispersion en classe il y a une trentaine d’années. Souhaitant à mes enfants une meilleure perception de la philosophie que celle que j’en avais à leur âge, j’ai donc pris les des devants à la recherche de toute « nourriture » que je puisse leur soumettre (leur laissant la responsabilité d’en faire bon usage), ce en complément de ce que leur professeur de terminal leur apprendra et je suis tombé sur votre site. Merci, oui merci de me permettre d’apporter ma pierre à l’éducation de mes enfants ne serait qu’en leur faisant connaître votre site. Merci aussi de m’avoir enfin permis de ne serait-ce qu’entrevoir ce qu’on attendait de moi au bac de philo de 1989 🙂 Enfin, toujours grâce à votre site, il n’est pas impossible que je finisse par comprendre quelques concepts philosophiques qui aujourd’hui encore m’échappent complètement et par avance je vous en remercie également.

Bien à vous, Denis C.

Bonjour Monsieur Merci pour cet aimable message. En espérant que mon site continue à vous faire aimer la philosophie et nourrisse des échanges féconds avec vos enfants. Bien à vous.

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Bonjour madame, Je suis actuellement en Terminale S et, j’aimerai savoir si dans les exemples que nous devons présenter, pouvons nous donner des exemple de notre quotidien. Cette année nous avons eu deux professeurs différents cependant, l’un nous dit que nous devons utiliser notre vécu car c’est là le but de la dissertation, l’élèves doit développer ses pensées personnelles et, l’autre professeur nous dit que nous ne pouvons pas en citer car ces dernier sont beaucoup trop triviaux et peuvent même blesser notre correcteur dans certains cas. Merci d’avance. Rajeswari

Bonjour La réflexion philosophique n’est pas indexée sur le vécu de chacun. Mais votre expérience, sous réserve de pouvoir être élevée à l’universel, peut vous fournir matière à exemplifier une idée. Il faut simplement, dans la manière de la mobiliser, lui ôter son caractère strictement personnel. Ex: Si vous réfléchissez sur l’enfance, vous ne devez pas dire « quand j’étais petit » mais, bien que vous souvenant de votre expérience enfantine, vous lui ôtez sa particularité en disant: « l’enfant »…. Bien à vous.

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Bonjour Madame, Tout d’abord je vous remercie beaucoup pour tout le travail que vous avez fourni pour permettre à des étudiants comme moi de mieux comprendre les notions de philosophie. Dans votre article, vous parlez de la méthodologie pour problématiser des sujets qui sont sous forme de questions. Mais je me demandais quels seraient les conseils que vous nous donneriez pour problématiser le sujet dans le cas où il se présenterait sous la forme d’un mot, d’une notion et non d’une question. Bien à vous, Marie.

Bonjour La différence entre les deux types d’énoncés tient au fait que celui qui se présente sous la forme d’une notion a une difficulté supplémentaire. C’est à vous à trouver les questions. L’élaboration de la problématique dans ce cas est donc plus ardue. Vous pouvez consulter comme exemple la présentation des chapitres. Le programme se décline sous forme de notions, les cours doivent construire les problématiques possibles même si ce n’est pas sous forme exhaustive. Bien à vous

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Présentation du chapitre I

  • Chapitre I – La philosophie.
  • Chapitre II – Conscience. Inconscient. Sujet.
  • Chapitre III – Autrui.
  • Chapitre IV – Désir.
  • Chapitre IX – L'art.
  • Chapitre V – Bonheur et moralité.
  • Chapitre VI – Nature-Culture.
  • Chapitre VII – Le travail.
  • Chapitre VIII – La technique.
  • Chapitre X – La religion.
  • Chapitre XI – Le langage.
  • Chapitre XII – Le réel, l'expérience.
  • Chapitre XIII – La raison.
  • Chapitre XIV – L'interprétation.
  • Chapitre XIX – Droit et justice.
  • Chapitre XV – L'histoire
  • Chapitre XVI – La vérité.
  • Chapitre XVII – Matière, vie, esprit.
  • Chapitre XVIII – La politique.
  • Chapitre XX – Etat et Société.
  • Chapitre XXI – La liberté.
  • Chapitre XXII – Réflexions sur l'Europe
  • Chapitre XXIII- L'existence, le temps, la mort
  • Chapitre XXIV- L'ennui
  • Chapitre XXV. Le plaisir.
  • Chapitre XXVI: La guerre.
  • Présentation des chapitres
  • Dissertations
  • Explication de texte
  • Méthodologie

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  • Emile Durkheim et l’analyse du lien social : De la division du travail social (1893) – Je suis mon monde dans Ambiguïté de la division du travail.

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Méthodologie de la dissertation: règles générales, introduction et conclusion

3eme partie dissertation

Il faut analyser minutieusement la forme et le contenu du sujet, et surtout ne pas immédiatement commencer à rédiger afin d’éviter tout contresens et afin de délimiter le sujet. Il faut donc :

1- prendre le temps d’analyser le sujet d’une manière générale mais aussi de manière détaillée. Chaque terme est important dans le libellé du sujet, de même que la manière dont est posé le sujet. Il faut questionner chaque mot (ou expression, voire segment de phrase) :

à quoi fait-il référence ? qu’est-ce qu’il implique ? qu’est-ce qu’il suggère ou sous-entend ? qu’est-ce qu’il dit ? qu’est-ce qu’il ne dit pas ? à quel champ linguistique appartient-il ? à quel champ sémantique appartient-il ? quelles sont ses spécificités ? etc…

2- jeter ses idées sur le papier et écrire au brouillon toutes les questions ou éléments d’information qui viennent à l’esprit (dates, événements, références précises, exemples). Il s’agit d’une recherche: on peut donc écrire au brouillon tout ce qui passe par la tête et choisir même des illustrations tirées de la littérature ou de l’art lorsqu’elles sont pertinentes.

3- penser comment organiser ses idées, après avoir soigneusement trié les informations qui entrent strictement dans le cadre du sujet. Pour ce faire, on élabore un plan détaillé sous forme d’un tableau.

L’introduction

Il vaut mieux adopter un style neutre.

  • Ne pas utiliser la première personne du singulier (“Je”) lors de la rédaction mais “nous” (ex: “nous verrons dans une première partie…” ou « nous examinerons… » ; « nous nous interrogerons sur… ») ; le pronom « on » (« on peut constater ») ; la forme impersonnelle (« il est possible d’observer ») ; ou la forme passive (« il est admis que… »).

A éviter ! « Pour conclure je voudrais dire… » ; « J’ai choisi… » ; « je vais me concentrer… » ; « Dans cette rédaction, je vais expliquer… »

  • Ne jamais répéter les règles de la dissertation lors de la rédaction. Les professeurs savent déjà les règles de la dissertation: ils n’ont donc pas besoin qu’on leur fasse un cours sur celles-ci.

A éviter ! “dans une dissertation, il faut faire…” ; “je dois commenter ce document…”; “Il faut que je conclue…” Ne jamais commenter le sujet en donnant un avis personnel. Dans une dissertation, on ne doit pas laisser transparaître ses sentiments ou ses impressions, ni avoir de jugement subjectif. On doit expliquer des faits et les analyser, mais on ne doit pas donner d’opinion.

A éviter ! “je pense que le sujet est intéressant…”; “j’aime ce sujet…”; “Enfin, pour moi, l’idée que… est choquante”; « Il me semble que… » ; « Je crois que De Gaulle a raison… »; “L’autre chose qui est étonnante pour moi…; « A mon avis, le plus grand changement qui a causé… »:

  • Ne jamais faire référence à des faits personnels. Dans une dissertation, on ne raconte pas sa vie, ni une histoire. On analyse un sujet et des événements.

A éviter ! « On a étudié qu’après la Deuxième Guerre Mondiale… », « J’ai l’intention de raconter »

L’introduction a pour finalité:

  • de présenter le sujet,
  • de trouver un axe de réflexion (une lecture du sujet)
  • d’annoncer succinctement les différentes perspectives qui seront développées au cours de la dissertation afin de faire comprendre au lecteur ce qui va être abordé.

Il ne s’agit pas de raconter une histoire comme le ferait un romancier, sur un mode narratif (un récit), mais au contraire d’expliquer des événements. Expliciter présuppose des questions telles que: Pourquoi ? Comment ? Dans quelle mesure…? En quoi…?

L’introduction doit donc mettre en valeur une problématique : il s’agit de trouver une ligne directrice et la développer. 

Il faut ainsi se poser ces questions après avoir bien pensé au sujet : – qu’est-ce que je veux démontrer dans ma dissertation ? – quelle est l’idée principale qui va être discutée tout au long de la dissertation ? – quels points vais-je développer ?

L’introduction doit comporter 3 parties :

1- La première phase de l’introduction contextualise le sujet. Elle le replace dans son contexte historique voire donne un panorama de la situation. Elle donne des informations sur le sujet, mais de manière générale. On peut se poser ces questions afin d’être sûr de délivrer les renseignements essentiels ou principaux sur le sujet :

– de quoi parle-t-on ? qu’est-ce que… ? – quand ? quelle période ? que se passait-il à ce moment-là ou au même moment ? – qui ? quoi ? – où ? – quelle définition ? – quelle était la situation à cette époque ?

2- La seconde phase doit analyser et interroger le sujet, c’est-à-dire qu’il faut trouver les questions que posent le libellé du sujet et ses présupposés. A partir de ces questions, on choisit un axe d’étude particulier. Cette phase constitue la ‘problématique’. Un questionnement doit apparaître dans l’introduction soit sous forme interrogative ou affirmative:

  • comment ?…
  • dans quelle mesure ?…
  • quelles ont été/a été… l’influence/les conséquences/les causes etc…. ?
  • ceci pose le problème de…
  • ceci nous invite à nous interroger sur…
  • ceci soulève le problème suivant : …
  • la question de … peut ainsi être posée en ces termes : quel … / en quoi… dans quelle mesure… comment…

3- La troisième phase de l’introduction sert à présenter les différentes grandes parties qui vont être examinées et étudiées. Il faut donc les annoncer clairement en les hiérarchisant, c’est-à-dire montrer quelle sera la partie n°1 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°2 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°3 et de quoi elle parlera. L’annonce doit être courte et synthétique. Ici apparaitront des mots comme :

– Dans un premier temps…. Dans un second temps… Dans un troisième temps… – Pour commencer… Par la suite… Pour finir… – Tout d’abord… Puis… Enfin…

C’est ici que l’on peut utiliser le ‘nous’ avec un verbe au futur simple de l’indicatif afin d’annoncer les différentes parties à venir dans la dissertation :

– Nous examinerons dans un premier temps… / On examinera… – Nous verrons que… / On verra que… – Nous étudierons (tel aspect)… / Sera étudié (tel aspect)… – Nous montrerons que… / Il sera montré que… – Nous analyserons… Apparence de l’introduction : 1) contexte 2) problématique 3) plan

La conclusion

La conclusion apparaît en toute fin de dissertation. Elle a pour finalité :

  • de résumer les points principaux qui ont été développés
  • de faire la synthèse de ce qui a été discuté (conséquences, résultats, situation…),
  • d’ouvrir de nouvelles perspectives ou de mentionner des questions qui pourraient faire l’objet d’une autre dissertation (prolonger le raisonnement).

La conclusion doit être relativement brève (il ne s’agit pas de commencer une énième partie), concise, synthétique et dynamique. Elle ne doit pas donner de nouveaux exemples ou des idées supplémentaires sur le sujet. En effet, il ne s’agit en aucun cas de développer un point nouveau ou une idée qui aurait été négligée, omise, ou oubliée durant la dissertation. Il ne s’agit pas non plus de donner des réponses à des questions qui n’auraient pas été abordées auparavant (restez cohérent et logique !).

Mais il faut toujours donner l’impression que d’autres choses pourraient être dites, que le sujet, s’il a été traité, pourrait être en réalité approfondi par d’autres éléments, par d’autres questions, par d’autres perspectives d’approche.

On peut par exemple terminer par une comparaison avec une autre période, en reliant des faits étudiés à d’autres événements (les relier par exemple au contexte international ou à la période contemporaine). On peut établir des parallèles, des ponts avec d’autres sujets, d’autres domaines, d’autres pays. Il faut ainsi se poser ces questions après avoir bien étudié le sujet : – qu’est-ce que j’ai démontré et analysé dans ma dissertation ? – quel bilan puis-je faire de mes explications ? quel est le résultat auquel je suis parvenu(e) ? – quels points pourraient encore être développés ? Quel(s) nouveau(x) problème(s) sont soulevés par mon étude ?

La conclusion doit comporter 3 parties :

1- Il faut tout d’abord résumer le propos et faire la synthèse de ce qui vient d’être développé, donner une réponse la problématique qui a été posée au début de la dissertation. Il faut clairement montrer que l’on termine sa dissertation. On peut utiliser des formules comme:

  • En conclusion, nous avons vu que…
  • En définitive il apparaît que…
  • Pour conclure on pourrait dire que…
  • Finalement, nous avons montré que…

2- Il faut alors donner une réponse au problème qui a été posé au début de la dissertation dans l’introduction. C’est ici que l’on peut nuancer son propos, donner ses conclusions sur la question, dire à quelle conclusion l’on est parvenu après examen du sujet.

3- Pour terminer, l’on peut suggérer les limites ou les apories du sujet et envisager d’autres pistes de lecture éventuelles, d’autres perspectives d’étude, d’autres questions ou plus générales ou plus pointues. Cette dernière étape doit ‘ouvrir’ la dissertation et non pas clore totalement le sujet (un sujet n’est jamais totalement épuisé ou totalement analysé même après étude; l’on peut toujours trouver d’autres perspectives de recherche pour l’approfondir, renouveler les interprétations ou les analyses…).

Apparence de la conclusion : 1) Résumé de ce qui a été démontré 2) Réponse au problème soulevé 3) Nouvelles approches

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La dissertation : la construction du plan

La dissertation

Il ne faut pas écrire une dissertation d’une traite. La pensée doit être organisée en parties, chaque partie étant consacrée à une grande idée. Les grandes parties sont ensuite divisées en sous-parties qui se suivent et se complètent pour soutenir et démontrer l'idée défendue. Les parties doivent s'enchaîner et découler les unes des autres. S'il est coutumier de faire plutôt 3 parties, mieux vaut faire deux grandes parties correctes et bien structurée plutôt qu'en ajouter une troisième sans intérêt.

Réalisateur : Julien Tartaglia

Producteur : Les Bons Profs

Année de copyright : 2015

Année de production : 2015

Publié le 13/04/16

Modifié le 22/03/24

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La dissertation

Introduction :

La dissertation est redoutée car c’est une épreuve nouvelle pour un élève de classe de première. Si elle est réputée difficile, c’est surtout à cause de ce caractère inédit. Or, il faut savoir que lorsqu’elle est bien traitée, la dissertation permet d’accéder aux meilleures notes de l’examen.

Voici la définition officielle de l’exercice, tel qu’il est présenté par les organisateurs de l’examen : « la dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l’une des œuvres et le parcours associé figurant dans le programme d’œuvres. Le candidat choisit l’un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l’une des œuvres au programme et son parcours associé. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur sa connaissance de l’œuvre et des textes étudiés dans le cadre de l’objet d’étude, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle. »

En ce dernier point réside la principale difficulté de l’exercice : le correcteur attend une parfaite connaissance de l’œuvre étudiée pendant l’année et du parcours associé ainsi qu’une culture littéraire plus personnelle.

Premier temps : l’analyse du sujet

Le sujet d’une dissertation littéraire peut se présenter sous deux formes :

  • Une citation de l’œuvre suivie d’une question

Exemple 1 : « Moi, j’ai la noblesse du cœur » , affirme Julien lors de son procès. Cette formule vous paraît-elle adaptée pour caractériser le héros du roman Le Rouge et le Noir  ?

  • Une question sans citation

Exemple 2 : Dans le roman de Madame de Lafayette, est-ce la raison qui guide la Princesse de Clèves ?

Exemple 3 : Julien Sorel est-il un personnage romantique ?

Tout d’abord, il faut repérer les mots-clés du sujet et les définir . Ils représenteront la charpente de la dissertation et guideront le raisonnement. C’est dès le début de l’épreuve qu’il faut se fixer un cap cohérent, au risque de faire un hors-sujet. Il faut s’interroger non seulement sur le sens que possèdent ces mots dans le contexte du sujet, mais aussi hors de ce contexte au cas où ils présenteraient une ambiguïté ou une polysémie, pour pouvoir en jouer dans la dissertation. Voici par exemple les termes clés des trois sujets proposés plus haut et les questions à se poser :

Exemple 1 : L’expression clé est « noblesse du cœur ». Que signifie « noblesse du cœur » de manière générale ? Dans quelles circonstances Julien fait-il preuve de noblesse du cœur ? Le « moi » en tête de phrase a aussi son importance. Pourquoi Julien emploie-t-il ce pronom (il montre que Julien veut se distinguer des autres) ?

Exemple 2 : Les termes clés sont « raison » et « guider ». Que signifie de manière générale « être guidé par la raison » ? Dans le cas de la Princesse de Clèves, à quelles actions de l’héroïne l’expression peut-elle s’appliquer ? À quelles actions ne peut-elle pas l’être ? Que peut-on en conclure sur le personnage ?

Exemple 3 : Le terme « romantique » est à étudier précisément. Fait-on référence ici au romantisme littéraire ou à un romantisme au sens édulcoré actuel, synonyme plutôt de « fleur bleue », de « sensible » ? Quelle signification convient le mieux à Julien ? Pourquoi ?

La question posée, qu’elle soit ou non accompagnée d’une citation de l’œuvre, attend une réponse nuancée puisqu’une dissertation progresse en différentes étapes, chaque grande étape correspondant à une grande partie du plan.

Exemples 1 et 2 : Il faudra étudier les différentes facettes des personnages, montrer en quoi noblesse du cœur et raison ne sont pas leurs seuls moteurs.

Exemple 3 : Il faudra montrer quelles significations du terme « romantique » peuvent correspondre à Julien et si, par certains aspects de sa personnalité, il ne se démarque pas du romantisme.

Ensuite, il faut reformuler la problématique après l’avoir cernée, que ce soit sous la forme d’une question directe ou indirecte. Gardez à l’esprit que la dissertation toute entière est une tentative de réponse à la question.

Exemple 1 : Julien se caractérise-t-il uniquement par la noblesse du cœur ? Est-il sincère ou aveugle lorsqu’il parle ainsi de lui ? Par opposition à qui se définit-il ainsi ?

Exemple 2 : La raison est-elle le seul guide de la princesse ? Quelles autres forces l’animent et comment la princesse tente-t-elle de faire triompher la raison ?

Exemple 3 : En quoi Julien est-il un personnage romantique ? Présente-t-il toutes les caractéristiques des héros représentés dans la littérature romantique ? Est-il seulement romantique en amour ? N’est-il pas parfois opposé aux valeurs du romantisme ?

Deuxième temps : la recherche d’idées

L’analyse du sujet a normalement déjà pris un bon quart d’heure. Au bout de quelques minutes, vous aurez trouvé plusieurs pistes possibles pour répondre à la question. Sauf qu’en l’état, ces idées ne valent rien. Il faut les appuyer de références précises à l’œuvre, voire de citations (phrases remarquées pendant l’étude de l’œuvre car particulièrement expressives et révélatrices des grands thèmes qui y sont développés).

Un bon vivier d’exemples susceptibles d’être utilisés se trouve dans les autres textes du corpus ou dans votre culture personnelle. Là, le champ est très large : on ne parle pas nécessairement que de romans, ni même simplement de livres mais aussi de musique, de spectacles, de cinéma, de peinture… Ces références vous permettront d’établir des parallèles, des comparaisons, parfois utiles pour affiner votre propos.

Par exemple, comparer l’attitude de Julien ou de la princesse à un autre personnage peut aider à mieux en définir les particularités, la singularité.

Troisième temps : l’élaboration du plan

À ce stade, il est temps de dégager un plan du brouillon. Deux types de plans sont possibles selon le type de question posée : ouverte ou fermée .

Une question fermée appelle comme réponse : oui ou/et non et invite à la confrontation de ces deux positions contradictoires.

Le plan dialectique s’applique au plus grand nombre de sujets. Le devoir doit alors examiner deux aspects opposés du problème, c’est-à-dire peser le pour et le contre. Chaque partie du devoir va donc développer une thèse différente mais complémentaire de l’autre, la seconde thèse venant plutôt nuancer la première que s’y opposer totalement. Chaque paragraphe constituant ces grandes parties va correspondre à un argument étayant une de ces thèses.

Le plan analytique répond à une question ouverte. Regardez la problématique. Si elle est formée sur un modèle du genre : « Pourquoi, selon vous… ? » ou encore « Qu’est-ce qui, selon vous … ? », il s’agit d’une interrogation ouverte qui attend une réponse précise. Dans ce cas, le devoir devra exposer une seule thèse. Et chaque partie correspondra à un argument étayant cette thèse. Il faut donc trouver plusieurs arguments allant dans le sens de cette thèse. Par exemple, ce plan correspondrait au sujet : « Quelle est l’ambition de Julien Sorel ? ». Chaque partie du plan développerait une forme d’ambition (ambition sociale, ambition amoureuse…)

Le plan dialectique ne consiste pas à prouver une chose puis son contraire : il faut réussir à exprimer une pensée suffisamment nuancée pour ne pas se contredire. C’est là toute la difficulté de l’exercice. Concernant la troisième partie, respecter l’adage connu « thèse – antithèse – synthèse » est inutile car la synthèse se fait dans la conclusion et non avant. L’idéal est de trouver une troisième partie qui « botte en touche », c’est-à-dire qui permette de dépasser l’opposition.

Par exemple, pour traiter le sujet : « Est-il juste d’affirmer que Julien Sorel, le héros du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal, représente le type même du héros ambitieux ? », on pourrait montrer :

  • dans une première partie, que oui, Julien Sorel est le plus souvent mu par son ambition ;
  • dans une deuxième partie, montrer qu’il est aussi capable d’émotions sincères dégagées de toute ambition (par exemple, la conquête de madame de Rênal, vécue d’abord comme une conquête sociale, n’est pas dénuée de véritable attachement) ;
  • enfin dans une synthèse, on pourrait montrer que l’ambition de Julien n’est qu’une réaction au mépris subit dans son milieu social d’origine et révèle une soif de reconnaissance dont, enfant, il a toujours été privé (c’est en prison par exemple qu’il renoue avec son être profond dégagé de toute ambition).

Une fois le plan déterminé, il faudra construire des parties argumentatives qui développent les thèses et les arguments , en les appuyant, rappelez-vous, sur des exemples précis. Il faut également systématiquement commenter ces exemples. C’est dans ces commentaires que l’expression libre est la plus conseillée. Mais tout ceci se fera au moment de la rédaction, car au brouillon, il faut vous contenter du plan. Rédigez votre plan sur une feuille de brouillon à part. Chaque partie sera composée idéalement de trois sous-parties. Symbolisez-les par des tirets et notez-y les exemples dont vous allez vous servir.

Les titres de vos parties ne doivent pas apparaitre sur votre copie.

Quatrième et dernier temps : la rédaction au propre

Il faut commencer le devoir par une belle introduction , constituée d’un seul paragraphe mais de plusieurs étapes :

  • une mise en contexte qui introduit le thème ;
  • la citation (si le sujet en comporte une) ;
  • la problématique  ;
  • l’ annonce du plan .

N’oubliez pas que chaque paragraphe doit commencer par une phrase introductive , qui annonce l’idée sur le point d’être traitée. Cette idée sera traitée, justement, sur la base d’exemples précis, de citations exactes. Et enfin, le paragraphe devra se terminer par une phrase conclusive , prouvant l’aboutissement du raisonnement. Il est également de bon ton de relier les différentes parties entre elles par des phrases de transition afin de fluidifier la lecture du texte, ce qui est plus agréable pour le correcteur. N’oubliez pas de revenir à la ligne et de marquer un alinéa entre chaque paragraphe, ainsi que de sauter carrément une ligne entre chaque grande partie.

Enfin, la conclusion devra résumer en un seul paragraphe les résultats de la réflexion, mais aussi prendre clairement position si le sujet vous y invite (et c’est souvent le cas). Enfin, il faudra vous efforcer d’ élargir la problématique , pourquoi pas par le biais d’une citation si elle est judicieusement choisie. Mais évitez par contre de terminer par une question, le plus souvent sans intérêt ou même complètement hors-sujet.

Ayez le réflexe de TOUJOURS associer un argument (une idée) et un exemple pour le justifier. Pensez toujours : « J’affirme quelque chose ; il faut que je prouve que j’ai raison de l’affirmer ».

La dissertation est une réflexion personnelle, mais n’employez surtout pas la première personne du singulier. Votre implication dans ce que vous écrivez ne doit pas être perçue par le correcteur. Employez des tournures impersonnelles.

Employez des guillemets lorsque vous citez un passage de texte. En français, les guillemets sont « et », les guillemets anglais "et" ne sont utilisés que si l’on a besoin de mettre des guillemets dans un passage déjà entre guillemets. Si vous voulez couper une citation que vous jugez trop longue, symbolisez les mots manquants par […].

Soulignez les titres d’œuvre lorsque vous serez amené à les écrire.

L’orthographe et la syntaxe doivent être particulièrement soignées.

Pensez à garder environ dix minutes en fin d’épreuve pour vous relire.

Conclusion :

Attention au trop fréquent hors-sujet : même si vous avez l’impression d’avoir compris d’emblée ce que l’on attend de vous, ne vous lancez pas dans l’exercice sans avoir rigoureusement identifié et analysé les mots-clés du sujet ET de l’énoncé. Dans cet exercice, le respect des consignes permet d’obtenir une bonne note. Parce que la dissertation est un exercice délicat, la choisir vous apportera les faveurs des correcteurs et les plus hautes notes en cas de réussite. Si vous désirez la tenter au baccalauréat de français, exercez-vous à plusieurs reprises durant votre année de première.

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  • Dissertation

Introduction de dissertation

Publié le 28 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Table des matières

Les parties d’une introduction de dissertation, 1. l’amorce de l’introduction d’une dissertation, 2. l’énoncé du sujet de l’introduction d’une dissertation, 3. la définition des termes et reformulation du sujet dans l’introduction d’une dissertation, 4. la problématique de l’introduction d’une dissertation, 5. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation, exemple complet d’introduction de dissertation, présentation gratuite.

L’introduction d’une dissertation permet de poser le sujet et d’exposer le problème auquel vous allez répondre dans le développement.

L’introduction d’une dissertation ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes) et est censée s’adresser à un lecteur qui ignore le sujet.

Elle doit comporter :

  • une phrase d’accroche  (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • une problématique ;
  • l’annonce du plan.

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L’amorce ou entrée en matière se doit d’être originale et de susciter l’intérêt du lecteur. Vous pouvez utiliser un fait marquant, des statistiques, une citation ou un ouvrage.

Évitez absolument les amorces du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958.

Dans l’introduction de la dissertation, il faut bien évidemment introduire le sujet de la dissertation. S’il est constitué d’une citation, la citation doit figurer dans l’introduction avec le nom de l’auteur.

Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique.

Définir les termes du sujet permet d’expliciter le sens que l’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d’attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions. Choisir une définition par terme du sujet vous permet d’éviter les malentendus.

On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre.

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3eme partie dissertation

Poser le problème est une étape essentielle, car la problématique régit l’ensemble de la dissertation. Le développement de la dissertation doit permettre de répondre à la problématique énoncée en introduction. Il s’agit de formuler le problème initial.

Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ?

Annoncer le plan permet de donner au lecteur un aperçu de la structure du document. Le plan de votre développement est jugé dès l’introduction et le lecteur peut immédiatement détecter le hors-sujet. Faites donc attention à bien définir le plan de votre dissertation.

Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici un exemple complet d’introduction de dissertation avec les différentes parties que doit contenir une introduction.

Conseil… Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont très pénalisées !

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vos révisions ou lors de vos cours, afin d’expliquer la méthodologie de rédaction d’une introduction de dissertation.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation. Scribbr. Consulté le 21 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation/

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Justine Debret

Justine Debret

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L’introduction de la dissertation : méthode

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comment faire une introduction de dissertation

Paradoxalement, s’il s’agit de la première partie de ta dissertation, l’introduction ne se rédige pourtant jamais en début d’épreuve.

Ce n’est qu’après avoir élaboré ton plan détaillé et ta problématique au brouillon qu’il est possible d’envisager la rédaction de ton introduction.

Au bac de français, l’introduction de dissertation est concise : il s’agit d’un seul paragraphe de 10 à 15 lignes , qui commence par un alinéa et contient quatre étapes :

  • L’amorce ou accroche
  • La présentation du sujet
  • la problématisation
  • L’annonce de plan

Comme elle constitue le premier contact avec l’examinateur, ton introduction doit être particulièrement soignée .

Relis-la plusieurs fois pour corriger les fautes d’orthographe. Tu dois faire ton maximum pour laisser à ton lecteur une impression favorable.

D’ailleurs, faisons le test.

Imagine-toi quelques secondes dans la peau d’un examinateur à la fin du mois de juin : tu as une semaine pour corriger un tas de copies (70 à vue d’oeil).

Tu regardes ta montre : il est déjà tard, tu es fatigué et tu as le dîner à préparer.

Tu prends quand même le premier devoir en haut du tas.

Un simple coup d’oeil t’informe tout de suite que l’introduction de cette première copie ne respecte pas les codes de l’exercice : elle ne contient que deux phrases qui se battent en duel.

Tu pousses un soupir… Franchement, si l’élève ne sait toujours pas faire une introduction, ça ne promet rien de bon pour le développement…

Et tu commences la correction de la copie avec un a priori négatif.

Comme élève, est-ce l’impression que tu as envie de donner avec ta copie ? Évidemment non.

Il faut donc inverser la donne. Ton introduction doit envoyer d’entrée de jeu un message positif à ton correcteur , lui donner une impression favorable.

Pour cela, suis ma méthode de l’introduction en 4 étapes :

Étape 1 – Fais une accroche (ou amorce)

Faire une accroche, c’est susciter l’intérêt du professeur, capter son attention avec une phrase qui inscrit le sujet dans un contexte plus général.

Ce contexte plus général peut être :

– Une remarque sur l’objet d’étude ou le genre littéraire – Une remarque sur le contexte historique – Une remarque sur le contexte littéraire ou culturel – Une citation d’auteur – Une remarque sur ton expérience de lecteur ou de spectateur

L’accroche : exemples

Prenons le sujet : Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

On peut imaginer plusieurs entrées en matière possibles :

Accroche n°1 :

Le conte est par excellence le genre de l’extraordinaire : on y trouve beaucoup de magie et de personnages aux qualités ou aux destinées exceptionnelles. Mais ce modèle est-il applicable au roman ? (accroche tirée d’une remarque sur le genre littéraire).

Accroche n°2 :

Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. (accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? (présentation du sujet)

Accroche n° 3 :

Le personnage extraordinaire, qui suscite l’admiration, fait vivre au lecteur des sensations peu communes, qui lui restent en mémoire (accroche tirée de ton expérience de lecteur). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? (présentation de la question).

Ces exemples t’aident-ils à y voir plus clair ?

Il existe donc pour chaque sujet de nombreuses possibilités d’accroches. Pioche dans tes connaissances pour formuler une accroche originale et personnelle qui permet d’amener le sujet.

L’accroche de l’introduction : l’erreur à éviter

Il n’y a qu’une erreur à éviter au commencement de ta dissertation : n’ouvre JAMAIS ton devoir par une généralité comme :

De tout temps, les hommes se sont raconté des histoires… Depuis toujours… Depuis la nuit des temps, les hommes…

Les phrases ci-dessus sont des phrases « tarte à la crème » à BANNIR de ton vocabulaire car elles constituent des clichés faux et insipides, des lieux communs.

Si tu sèches sur ton amorce, tu peux toujours commencer ton introduction directement par l’étape n°2 : la présentation du sujet.

C’est moins orthodoxe, mais fais-moi confiance : mieux vaut cela qu’une amorce « tarte à la crème » qui agacerait ton correcteur.

Étape 2 – Introduis le sujet

La présentation du sujet est l’étape la plus facile à réaliser.

Elle consiste simplement à rappeler l’énoncé de ton sujet dans son intégralité, comme si ton correcteur ne l’avait jamais lu .

Par exemple :

Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. (accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? [j’énonce le libellé du sujet dans son intégralité, comme si le correcteur ne l’avait jamais lu]

Si l’énoncé du sujet contient une citation, recopie intégralement la citation et de mentionne le nom de l’auteur.

A cette étape, il est aussi possible de définir les termes du sujet.

Facile, non ?

Alors on passe à l’étape suivante : la problématisation du sujet.

Étape 3 – Problématise le sujet

C’est le moment de formuler ta problématique qui, je te le rappelle, se distingue de la question du sujet.

Contrairement à une idée reçue, la problématique n’est pas une reformulation du sujet.

Ta problématique correspond à une ou plusieurs questions qui découlent de ton analyse du sujet . Elle exprime le ou les problèmes que pose le sujet.

Par exemple, pour le sujet «  Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? », la problématique pourrait être :

Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ?

Attention, lorsque tu exposes ta problématique, à ne pas confondre question directe et indirecte. Cette faute de syntaxe te pénalise.

Formule ta problématique sous une forme directe ou indirecte (mais ne mélange pas les deux) :

Question directe : Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ? (Inversion sujet-verbe et point d’interrogation)

Question indirecte : On peut dès lors se demander ce que le lecteur attend des personnages que le romancier lui présente. (Pas d’inversion sujet-verbe et pas de point d’interrogation)

Étape 4 – L’annonce de plan

Il ne reste plus qu’à annoncer ton plan de façon explicite . Par exemple :

Après avoir vu que les personnages extraordinaires fascinent le lecteur, nous verrons que les personnages ordinaires suscitent aussi son intérêt. Nous nous demanderons enfin si le personnage de roman n’est pas une construction plus complexe qui échappe à la binarité ordinaire/extraordinaire.

Mon conseil : n’utilise pas d’expression comme « Dans une première partie », « Dans une deuxième partie ». Ces expressions sont trop scolaires pour un niveau lycée. Remplace-les par des formules plus légères :

Après avoir analysé (ta première partie), nous verrons que (ta deuxième partie) pour nous demander enfin si (ta troisième partie).

Bien sûr, ton annonce de plan doit tenir ses promesses . Le développement de ta dissertation devra donc respecter scrupuleusement le plan annoncé en introduction.

Exemple d’introduction intégralement rédigée

Dans cet article, nous avons travaillé sur le sujet suivant :

Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

Si l’on met bout à bout chaque étape de la méthode, on aboutit à l’introduction de dissertation suivante :

                  Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. [accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude] . Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? [Introduction du sujet] Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ? [Problématisation] Après avoir vu que les personnages extraordinaires fascinent le lecteur, nous verrons que les personnages ordinaires suscitent aussi son intérêt. Nous nous demanderons enfin si le personnage de roman n’est pas une construction plus complexe qui échappe à la binarité ordinaire/extraordinaire. [Annonce du plan de la dissertation]

Comme tu le remarques, mon introduction est brève, concise et structurée. Elle débute par un alinéa et ne fait que 10 à 15 lignes.

À ton tour de faire pareil !

Tu dois rédiger une dissertation ? Regarde aussi :

♦ Comment analyser un sujet de dissertation ♦ Comment réussir la conclusion de ta dissertation ♦ Comment trouver un plan de dissertation ♦ Exemple de dissertation rédigée

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Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 14 ans.

Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries Techno ici.

12 commentaires

Merci beaucoup pour tout votre travail qui est toujours très ludique et pertinent. J’aimerais savoir si il est nécessaire d’écrire une courte biographie de l’auteur au sein de l’introduction. Merci de votre aide

Clair, précis, agréable a lire Je n’ai rien d’autre a rajouter si ce n’est : merci !

J’aime vraiment vos exemple d’introduction et vos démarches Infiniment merci

Bonjour, je suis en 1ère et je suis dans l’apprentissage pour faire une introduction de dissertation. Je tiens aussi à vous remercier pour ce que vous faites pour nous, jeunes étudiants au lycée, c’est très aimable.

Puis-je vous demander votre avis?

Si oui, la voici.

SUJET = Alcools est-il un hymne à la modernité?

Au début du XXe siècle, la poésie se caractérise par sa variété et ses formes poétiques. C’est dans ce contexte que Guillaume Apollinaire écrit et publie un recueil poétique intitulé Alcools qui s’inscrit dans cette perspective de modernisation. Mais c’est là-dessus que nous allons nous poser la question : Alcools est-il un hymne à la modernité ? et donc Qu’est-ce qu’Alcools. Nous allons en discuter en deux temps; dans un premier temps nous allons voir que ce recueil conserve des aspects traditionnels, et puis dans un second moment nous allons étudier si Alcools renouvelle la poésie de manière moderne

Coucou Mélanie, Je ne suis pas du tout qualifiée pour t’aider puisque je ne suis qu’en 2nde, mais si je pouvais te donner mon avis, peut-être que tu pourrais faire en sorte que ta problématique en entier soit en question directe ou indirecte, par exemple « C’est donc là-dessus que nous nous demanderons si Alcools est bien un hymne à la modernité, et par conséquent ce qu’il est en tant qu’œuvre. ». Aussi, le « second moment » ne sonne pas très bien… Tu penses que ça irait si tu mettais « second temps » ? Après, on se retrouve avec un problème de répétition, donc on peut plutôt mettre « discuter en deux temps; nous verrons… en premier, puis dans un second temps nous nous demanderons… ». Ce n’est qu’un exemple et tu n’es pas obligée de le mettre s’il ne te convient pas, mais j’espère sincèrement avoir été utile !! Je te souhaite une excellente journée/soirée/matinée.

Super cool j’aimerais pouvoir faire une introduction sans problème

mdr, je partage votre avis puisque je trouve également le commentaire disconvenant d’autant plus que le personnage, nommer « emt « ,est plein de présomptions observation, dont contrairement à vous , je ne m’excuserez point si ce n’est que par la force de baïonnette !

Vos cours sont de grande qualité mais il est déplorable de me faire tutoyer à chaque phrase…

Si je puis me permettre, je vous ferais remarquer que la professeure ici présente a gentiment prise sur son temps libre afin de faire des cours en ligne disponible à tous; ce qui permet à de nombreux élèves d’améliorer leur niveau en français. Je trouve donc cela déplorable que vous vous sentiez obligé de venir briser les bijoux de famille si vous me permettez l’expression, pour une simple histoire de tutoiement.

bonjour je dois faire une dissertation, mon sujet est « selon vous vaut il mieux lire ou voir une pièce de théâtre ? » mais je ne sais pas comment commencer mon axe pourriez vous m’aider ?

Merci beaucoup ! ça aide vraiment 😀

C’est avec un grand intérêt que je vous suis . Tout est clair limpide Merci infiniment

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COMMENTS

  1. Construire une troisième partie dans une dissertation de philosophie

    Il est possible de remarquer un certain nombre de schémas récurrents qui permettent de construire des troisièmes parties de dissertation de philosophie. Les deux premières parties d'une dissertation peuvent généralement être construites de la manière suivante: I- Opinion immédiate.

  2. Plan de dissertation : méthodologie et exemples

    Les dissertations juridiques sont construites en deux parties et ont un plan apparent. Le plan a une forme binaire : deux parties (I et II), deux sous-parties (A et B) et parfois deux sous-sous-parties (1 et 2). Votre plan de dissertation doit reposer sur quatre idées principales. Plus d'informations sur le plan d'une ...

  3. Le plan de la dissertation

    La méthode de la dissertation pour le bac de français 3e partie : le plan de la dissertation. Les précédentes fiches méthode de la dissertation : 1/ le sujet à l'épreuve du bac; 2/ analyser la question et problématiser.

  4. Comment faire un plan de dissertation

    La base : 3 parties, 3 sous-parties. Un plan de dissertation a toujours la même structure : 3 grandes parties, qui contiennent chacune 3 sous parties. C'est le plan le plus courant et bien souvent le seul enseigné. Si en théorie on peut s'en écarter, en pratique ce n'est presque jamais une bonne idée.

  5. 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation

    En français, la dissertation est un exercice d'argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z. Pour faire une dissertation, c'est très simple : Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l'introduction.

  6. Dissertation : la méthode simple pour le bac de français

    La dissertation est un exercice argumentatif : tu vas convaincre le correcteur de la pertinence de ta réponse en avançant des arguments illustrés par des exemples. Là où les choses se corsent, c'est que tu ne vas pas argumenter uniquement pour défendre ton point de vue sur la question.

  7. Plan d'une dissertation de philosophie

    Une dissertation de philosophie est composée de trois parties (et deux sous-parties). 1. Une introduction. L'introduction d'une dissertation de philosophie est très importante. Elle permet de définir les termes du sujet et d'annoncer le plan. Dans l'introduction d'une dissertation de philosophie, on retrouve ces éléments :

  8. Méthode de la Dissertation Philosophique

    Nous l'avons dit, chaque partie du développement (I, II, III) est constituée de trois sous-parties(minimum deux et maximum quatre). Chaque paragraphe doit démontrer, présenter, avancer un argument en faveur de la thèse de la partie. Un paragraphe peut contenir :

  9. MÉTHODE DE LA DISSERTATION

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  10. » Méthodologie de la dissertation philosophique.

    La troisième partie n'est pas une synthèse du type : dans I et II il y a du bon et du mauvais. La réflexion philosophique est incompatible avec le relativisme du type : toutes les opinions se valent, on peut soutenir une chose et son contraire. La troisième partie articule dans une cohérence ultime les deux premières parties. Elle ...

  11. Plan dialectique : la méthode

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  13. Plan de dissertation : la méthode pour le bac de français

    Dans un plan thématique, les grandes parties de ton plan correspondent à des réponses possibles, à des arguments. C'est donc le plan de dissertation le plus difficile car sa réussite repose entièrement sur tes connaissances et tes idées sur le sujet. Tu peux trouver ici ma méthode détaillée du plan thématique.

  14. La dissertation : la construction du plan

    La dissertation : la construction du plan. Il ne faut pas écrire une dissertation d'une traite. La pensée doit être organisée en parties, chaque partie étant consacrée à une grande idée. Les grandes parties sont ensuite divisées en sous-parties qui se suivent et se complètent pour soutenir et démontrer l'idée défendue.

  15. La méthode de la dissertation de philosophie

    Le développement comporte deux ou trois parties, nettement séparées. Il faut sauter une ligne après l'introduction, entre chaque partie, et avant la conclusion. Chaque partie est divisée en trois ou quatre paragraphes qui s'articulent autour d'un argument ou d'une idée directrice.

  16. PDF Methode de la dissertation

    Les cinq étapes de la dissertation : • Analyser le sujet. • Chercher des idées et arguments. • Dégager une problématique. • Bâtir un plan + écrire l'introduction et la conclus. • La rédaction ion au brouillon. La dissertation exige du savoir-faire (maîtrise de la technique) et du savoir (connaissances, références, citations) ANALYSER LE SUJET.

  17. Plan thématique : méthode [dissertation]

    Chaque partie de ta dissertation est une réponse possible au sujet ou une définition de la notion du sujet. 1 - Explore toutes les facettes d'un thème ou d'une notion. Prenons le sujet suivant : D'où provient, selon vous, l'émotion que l'on ressent à la lecture d'un texte poétique ?

  18. Exemple de dissertation de philosophie

    Mis à jour le 7 décembre 2020. Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée.

  19. La dissertation

    1. Analyser et comprendre le sujet de la dissertation : méthodologie. Cette partie du travail consiste évidemment à lire attentivement le sujet. C'est à dire de commencer à repérer les mots clés...

  20. La dissertation au Bac de français 2023

    SchoolMouv ® t'a préparé ️ une méthode pour l'épreuve de la dissertation au Bac de français. Tu trouveras en plus différentes ressources : ️ vidéos ️ cours ️ fiches de révision avec un planning de révision à suivre pour être prêt le jour J.

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  22. Introduction de dissertation

    1. L'amorce de l'introduction d'une dissertation. 2. L'énoncé du sujet de l'introduction d'une dissertation. 3. La définition des termes et reformulation du sujet dans l'introduction d'une dissertation. 4. La problématique de l'introduction d'une dissertation. 5. L'annonce du plan dans l'introduction d'une dissertation.

  23. Introduction de dissertation : méthode

    Au bac de français, l'introduction de dissertation est concise : il s'agit d'un seul paragraphe de 10 à 15 lignes, qui commence par un alinéa et contient quatre étapes : L'amorce ou accroche. La présentation du sujet. la problématisation. L'annonce de plan.