A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
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Les phrases de transition ? Un élément clé dans tes écrits ! Sans elles, impossible de passer d’une idée A à une idée B sans faire « cheveux sur la soupe ». Oui, mais … Comment ? Révise ton cours te montre comment gérer une belle copie avec une plume de Baudelaire…
On a bien envie de te dire… Pour chaque écrit ! En réalité, une dissertation, un commentaire de texte et une réponse argumentée ont tous les trois une chose en commun. Tu l’auras deviné, il s’agit d’une organisation dans les arguments !
Ainsi, il va bien falloir structurer ta copie si tu ne veux pas que ton correcteur s’agace à chercher la cohérence. Une copie de qualité, c’est une copie qu’on arrive à lire d’une manière fluide ! N’oublie pas une chose. Le correcteur va avoir d’autres écrits avant toi. Il sera sans doute de mauvaise humeur. En effet, la correction peut réellement prendre du temps. Cela demande donc beaucoup d’énergie. En lui facilitant la vie grâce aux phrases de transition, tu gagneras sa gentillesse !
Maintenant que tu sais pourquoi il faut organiser sa copie avec des phrases de transition, essayons de voir comment on peut les réaliser…
Entre deux parties, il va falloir inclure ce qu’on appelle « les chapeaux introductifs ». Ils permettent d’annoncer ce que tu vas aborder dans ta prochaine partie.
Qu’entend-on par « partie » ?
Voici des exemples de structure syntaxique pour effectuer une liaison d’une introduction à une partie :
On peut également avoir une transition entre les parties-mêmes , hors introduction :
Au sein même de ton grand I, par exemple, tu vas aborder plusieurs arguments. Tu ne peux pas juste les écrire à la suite, au risque de faire apparaître une « liste » sans lien ni analyse. Au contraire, rends tout cela fluide. Joue avec les transitions pour donner l’impression d’une lecture fluide. Pour cela, les mots de liaison sont tes meilleurs amis ! En effet, ils vont permettre une structure travaillée à ta partie, laissant paraître tous tes arguments d’une manière soignée. Reviens bien à la ligne à chaque nouvelle démonstration, sans oublié l’alinéa !
Voici les meilleurs mots de liaison :
Si tu veux voir comment se passe une rédaction de sujet, n’hésite pas à aller lire « Les conditions des poilus dans les tranchées « . Tu sauras comprendre les phrases de transition !
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COMMENTS
Pour une dissertation en trois parties, il faudra faire deux transitions : une transition entre la première et la deuxième partie puis une autre transition entre la deuxième et la troisième partie.
Une transition correspond simplement à un paragraphe de quelques phrases qui créent un lien entre deux parties de votre document. Par exemple, une dissertation en trois parties contient deux transitions : une entre la première et la deuxième partie, et une entre la deuxième et la troisième partie.
Les phrases de transition permettent de passer d'une idée à une autre de manière fluide, sans brusquer le lecteur. Elles peuvent être utilisées pour introduire un nouvel argument, pour résumer une idée ou encore pour conclure une partie du texte.
Comment faire une transition dans une dissertation de droit ? Elle permet de montrer la logique de la réflexion. Méthode accompagnée d'exemples concrets.
Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z. Pour faire une dissertation, c’est très simple : Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l’introduction. Rédiger le développement. Faire la conclusion.
La phrase de transition est inévitable dans certains devoirs comme la dissertation. Découvrez 3 exemples de phrases de transition ici.
Qu’est-ce qu’une « transition » dans le cadre d’une dissertation ? Une « transition » correspond à quelques phrases qui vont constituer un lien entre deux parties au sein du devoir. Pour une dissertation en deux parties, il faudra donc faire une transition entre la première et la deuxième partie.
1. Addition et progression. Par conséquent, pour cette raison, parce que, en raison de, car, donc, ainsi, comme, puisque, vu que, étant donné que, sous prétexte que, d’autant plus que, par suite, dès lors, de ce fait, c’est pourquoi, de sorte que, de façon que, si bien que, faute de, sous l’effet de. 2.
Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie. Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition.
Les phrases de transition sont une technique méthodologique qui permet d’organiser sa copie. Les phrases de transition : pour quels écrits ? On a bien envie de te dire… Pour chaque écrit ! En réalité, une dissertation, un commentaire de texte et une réponse argumentée ont tous les trois une chose en commun.